Un nouveau test pour déterminer la composition de la viande

 

Des scientifiques de l’Université de Göttingen (Basse-Saxe) ont mis au point un test grâce auquel la proportion de viande intruse dans les échantillons de contrôle sanitaire des viandes industrielles peut être déterminée avec précision (0,1 pour mille). Auparavant, il était seulement possible d’affirmer la présence de contamination, sans pouvoir donner d’estimation de la quantité réellement présente dans les échantillons.

Cette nouvelle méthode d’analyse est utile pour différencier efficacement les origines potentielles de la viande ou bien encore pour déterminer à quelle étape de la chaîne de production la contamination a eu lieu. Cette innovation fait suite au récent scandale de la contamination de produits carnés par de la viande de cheval.

La nouvelle technique de contrôle alimentaire est basée sur une analyse de biologie moléculaire : l’échantillon d’aliment est divisé en plus de 20.000 microgouttes et l’ADN contenu dans chacune de ces gouttelettes est séquencé puis, par exemple, comparé à de l’ADN de cheval. Les scientifiques utilisent dans leur protocole l’appareil BioRad QX100, qui est capable de cibler certaines séquences d’ADN et de détecter de très faibles variations génétiques dans les échantillons. Cependant seuls dix appareils sont disponibles en Allemagne.

Les tests sont effectués au Centre de Diagnostic Moléculaire de l’Université de Göttingen. Le Centre est ouvert à de potentielles collaborations et est à disposition des chercheurs travaillant sur la thématique de la lutte contre la contamination dans les produits carnés.

 

Pour en savoir plus, contacts :

– Site internet de l’Institut vétérinaire de l’Université Georg-August à Göttingen http://www.tieraerztliches-institut.uni-goettingen.de
– Prof. Dr. Bertram Brenig, Université Georg-August Göttingen, Faculté d’agronomie, Institut vétérinaire – tél. : +49 551 39 33 383 – email : bbrenig@gwdg.de

 

Sources :

« Göttinger Wissenschaftler entwickeln exakten Pferdefleischtest » communiqué de l’Université Georg-August Göttingen – 30/04/2013 – http://www.uni-goettingen.de/de/3240.html?cid=4458

 

Rédacteurs :

Clément Guyot, clement.guyot@diplomatie.gouv.fr – https://www.science-allemagne.fr