La maladie d’Alzheimer n’est pas encore détectable à un stade précoce

Des chercheurs de l’Université d’Erlangen-Nuremberg (Bavière) ont constaté les difficultés présentes pour prévenir la maladie d’Alzheimer à un stade précoce.

 


Crédits : kentoh

La diminution des performances de la mémoire est le premier symptôme de la maladie d’Alzheimer, qui touche le plus souvent les personnes de 65 à 75 ans. Or, la plupart des patients souffrent de la maladie d’Alzheimer 10 à 20 ans avant l’apparition de ces symptômes. Des équipes de recherches dirigées par Piotr Lewczuk, de la clinique psychiatrique et psychothérapeutique de l’Université d’Erlangen-Nuremberg, se sont penchés sur cette problématique.

La maladie d’Alzheimer est détectable par des études de liquide céphalo-rachidien (LCR), au cours desquelles les médecins cherchent des changements de concentration du peptide amyloïde β, qui se dépose dans le cerveau des patients atteints de cette pathologie. Utilisant le LCR de personnes âgées entre 20 et 35 ans dont certains de ces patients étaient porteurs d’un gène défini comme « à risque » (allèle Apolipoprotein e4), les équipes de Lewczuk ont pratiqué ce type d’analyse afin de déterminer le caractère discriminant de cette substance.

Les résultats des analyses du LCR n’ont pas permis de caractériser la présence de la maladie par un taux de concentration spécifique du peptide. Les chercheurs souhaitent désormais étudier comment l’évolution des concentrations de peptides amyloïdes β évoluent chez des malades.

 

 

 

Sources :

« Neue Erkenntnisse über Alzheimer-Verlauf » – Communiqué de presse de l’Université d’Erlangen-Nuremberg – 26/05/2014 – http://redirectix.bulletins-electroniques.com/xUZaZ

 

Rédacteurs :

Louis Thiebault, louis.thiebault@diplomatie.gouv.fr – https://www.science-allemagne.fr