Nouvelle France Industrielle : construire l’industrie française du futur

L’industrie française est à un moment clé de son existence. Le numérique et les nouvelles technologies de fabrication offrent une opportunité historique à nos entreprises de se moderniser, d’innover et de produire en France.Pour porter cette ambition, le Président de la République a lancé, dès 2013, la Nouvelle France Industrielle pour accompagner la montée en gamme de nos entreprises en les aidant à se positionner sur les marchés d’avenir. Le Gouvernement a défini 9 grandes priorités qui ont pour objectif d’apporter des réponses concrètes aux grands défis économiques et sociétaux.

 

Il s’agit de solutions pour répondre aux enjeux de la médecine du futur, de la mobilité  cologique, des nouvelles ressources, de la ville durable, des transports de demain, de  l’économie des données, des objets intelligents, de la confiance numérique et de l’alimentation intelligente.

En avril 2015, nous avons complété ce dispositif avec l’Alliance de l’Industrie du Futur qui

porte la modernisation de notre appareil productif.

La révolution numérique offre tant d’opportunités. Il est donc indispensable d’accompagner

toutes les entreprises, en particulier les petites et moyennes industries, vers cette grande  transformation. 1000 projets innovants ont ainsi été aidés pour près de 2 Md€ de soutien public. Cette mobilisation des pouvoirs publics et des industriels permet aujourd’hui à la France d’être à l’avant-garde des révolutions technologiques de la mobilité, de la transition énergétique, des nouvelles ressources ou encore de la médecine du futur. C’est un facteur d’attractivité important pour les investissements étrangers, autant qu’une source de fierté et d’action pour les entreprises françaises.

 

L’Industrie du futur porte une ambition transversale de modernisation de l’industrie française.

Des moyens humains et financiers très importants ont été déployés : plus de 500 experts formés

auront accompagné 3400 PME dans les territoires à la fin de l’année 2016 et cet objectif a été porté à plus de 4000 pour fin 2017; 2 Md€ de prêts de Bpifrance «Industrie du futur » sont mis à disposition des entreprises dont 1,2 Md€ ont déjà été déployés ; des expérimentations règlementaires seront mises en place. Les premiers succès sont donc déjà présents.

Mais l’Industrie du Futur porte au-delà de cet objectif de modernisation. La France possède un avantage comparatif dans le numérique, en particulier grâce à son écosystème de start-up. Son industrie a donc vocation à imaginer les usines de demain, en développant les  chronologies comme la fabrication additive ou la virtualisation des procédés. Le nouveau salon international « Industrie du futur » qui s’est déroulé en décembre 2016 à Villepinte a illustré à merveille cette excellence française.

 

Cependant, cette ambition n’a de sens que si elle est tournée vers le reste du monde. Une coopération étroite avec la plateforme allemande Industrie 4.0. s’est ainsi nouée à l’occasion du salon d’Hanovre sur les normes, les technologies et la formation. Elle a vocation à ’inscrire pleinement dans l’initiative lancée par le Commissaire européen Günther Oettinger sur la numérisation de l’industrie.

D’autres coopérations sont en cours avec les grandes puissances industrielles comme les États-Unis, l’Italie et le Royaume-Uni.

La Nouvelle France Industrielle est donc bien plus qu’un nouveau grand programme industriel, c’est un véritable projet de société. En proposant une nouvelle façon de faire de la politique industrielle, elle offre l’occasion historique pour l’industrie française de redevenir conquérante.

 

Source : Ministére de l´Economie et des Finances, Direction générale des entreprises.

 

Redacteur : Christophe Sirugue, Secrétaire d’État chargé de l’Industrie.

 

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