Focus sur les études pour l’identification électronique du plagiat d’information en Allemagne

Le relais de l’information et sa reprise plus ou moins fidèle par les blogueurs, les étudiants ou certains chercheurs ou professeurs, devient un sujet capital aux yeux des observateurs allemands, pour lesquels les logiciels de traitement et d’identification des plagiats pourraient prendre une part stratégique majeure.


Debora Weber Wulff, ingénieure informaticienne spécialisée dans les médias et Professeur à l’Ecole de Technique et d’Economie de Berlin (HTW), s’est d’ailleurs spécialisée dans ce sujet. Elle précise par exemple que si l’identification des plagiats est un vrai défi actuel pour les journalistes, les recteurs d’université ou les comités de journaux scientifiques, le développement de logiciels d’identification automatique est encore risqué et a encore peu de sens. Après avoir comparé pendant six ans plus de vingt-six programmes d’identification pour traiter quarante essais scientifiques, il reste selon elle une place énorme pour une programmation plus qualitative des formes et des intensités de plagiat recherché.


Ses conclusions sont étonnantes : la plupart des programmes actuels sont à peine utilisables pour obtenir un résultat pertinent, parce qu’ils pourraient seulement « jouer à pile ou face » afin de dire s’il s’agit d’un plagiat ou non, selon les mots de D. Weber Wulff. Pour cette experte, les résultats ne sont jamais les mêmes et sont peu fiables. Le deuxième problème est aussi que les publics concernés, comme les étudiants, s’intéressent de plus en plus aux techniques afin de savoir combien de mots il suffirait de changer pour qu’un texte ne soit pas reconnu. D’où le besoin d’une programmation sémantique qualitative des outils. Des vingt-six programmes testés, seulement cinq se sont révélés utilisables, avec en tête le programme allemand « Plag aware » qui a reconnu systématiquement de 60 à 70% des cas de plagiat. En deuxième position arrive le programme américain « Turnitin », qui arrive assez bien à comparer les textes entrés à des bases de données internes, mais qui a, selon D. Weber Wulff, encore des problèmes lors d’une comparaison plus extensive avec l’internet.


Pour en savoir plus, contacts

Le site des travaux de D. W. Wulff à la HTW : http://plagiat.htw-berlin.de – email : weberwu@htw-berlin.de

Source

« Plagieren geht über studieren », der Tagesspiel – 11/01/2011

Rédacteur

Charles Collet, charles.collet@diplomatie.gouv.frhttps://www.science-allemagne.fr

 


Le relai de l’information et sa reprise plus ou moins fidèle par les blogueurs, les étudiants ou certains chercheurs ou professeurs, devient un sujet capital aux yeux des observateurs allemands, pour lesquels les logiciels de traitement et d’identification des plagiats pourraient prendre une part stratégique majeure.

Debora Weber Wulff, ingénieure informaticienne spécialisée dans les médias et Professeur à l’Ecole de Technique et d’Economie de Berlin (HTW), s’est d’ailleurs spécialisée dans ce sujet. Elle précise par exemple que si l’identification des plagiats est un vrai défi actuel pour les journalistes, les recteurs d’université ou les comités de journaux scientifiques, le développement de logiciels d’identification automatique est encore risqué et a encore peu de sens. Après avoir comparé pendant six ans plus de vingt-six programmes d’identification pour traiter quarante essais scientifiques, il reste selon elle une place énorme pour une programmation plus qualitative des formes et des intensités de plagiat recherché.

Ses conclusions sont étonnantes : la plupart des programmes actuels sont à peine utilisables pour obtenir un résultat pertinent, parce qu’ils pourraient seulement « jouer à pile ou face » afin de dire s’il s’agit d’un plagiat ou non, selon les mots de D. Weber Wulff. Pour cette experte, les résultats ne sont jamais les mêmes et sont peu fiables. Le deuxième problème est aussi que les publics concernés, comme les étudiants, s’intéressent de plus en plus aux techniques afin de savoir combien de mots il suffirait de changer pour qu’un texte ne soit pas reconnu. D’où le besoin d’une programmation sémantique qualitative des outils. Des vingt-six programmes testés, seulement cinq se sont révélés utilisables, avec en tête le programme allemand « Plag aware » qui a reconnu systématiquement de 60 à 70% des cas de plagiat. En deuxième position arrive le programme américain « Turnitin », qui arrive assez bien à comparer les textes entrés à des bases de données internes, mais qui a, selon D. Weber Wulff, encore des problèmes lors d’une comparaison plus extensive avec l’internet.

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Le site des travaux de D. W. Wulff à la HTW : http://plagiat.htw-berlin.de – email : weberwu@htw-berlin.de