Nouveau dossier : TIC dans les transports-Etat de la recherche en Allemagne

Au cours des dernières années, les industries de l’automobile et des technologies de l’information ont permis des avancées significatives dans l’informatisation de ce qui a été, depuis plus d’un siècle, exclusivement une fonction humaine : la conduite. Les nouveaux modèles de voitures intègrent des systèmes, par exemple un régulateur de vitesse ou un système d’aide au stationnement, qui prennent progressivement le relais sur l’intervention humaine dans certaines situations bien définies.

 

Dès 1987, un programme européen a été lancé dans le but d’améliorer la circulation routière et l’infrastructure, en supposant qu’il y aurait dans le futur une coopération entre les différents éléments du système. Ce programme, Prometheus (PROgraMme for a European Traffic of Highest Efficiency and Unprecedented Safety), lancé à la demande de l’industrie automobile, s’est achevé en 1995. Les objectifs fixés étaient le «développement de concepts et de solutions aptes à rendre le trafic routier plus sûr, plus efficace, plus économique et moins polluant». Ces objectifs restent tout à fait d’actualité.

 

Prometheus a été essentiellement prospectif et futuriste, mais a néanmoins permis de définir de multiples applications télématiques portées par la notion de véhicule intelligent, bien qu’à l’époque la technologie n’ait été que très partiellement disponible.

 

Aujourd’hui, les enjeux restent les mêmes, mais les technologies ont progressé. Les technologies de l’information et de la communication (TIC) s’intègrent dans tous les domaines des transports. Le trafic aérien est dépendant des capteurs qui transmettent et analysent l’information. Dans le trafic maritime, la géolocalisation des bateaux et de leurs containers permet d’avoir une vision en temps réel des différents déplacements. De même, dans les transports ferroviaires, le suivi en temps réel des trains permet à des calculateurs de gérer le trafic plus efficacement.

 

L’automobile est le domaine où le plus grand spectre de ces technologies est appliqué, impliquant d’intenses recherches sur le sujet. Le numérique représente désormais 40% de la valeur financière d’une automobile moderne. Prenant en considération le matériel et les logiciels, ce chiffre indique que les systèmes embarqués sont devenus des éléments stratégiques pour contrôler moteur, freins, roues… Cette proportion est encore amenée à augmenter, en incluant plus d’automatisation et de divertissement. Le secteur de l’automobile constituera le point central de ce rapport.

 

Lire le dossier complet :

https://www.science-allemagne.fr/wp-content/uploads/2015/03/15-012_Dossier-TIC-transports.pdf
 
Source :

Service scientifique de l´Ambassade de France à Berlin

 

Rédacteur :

Aurélien Filiali, aurelien.filiali@diplomatie.gouv.frhttps://www.science-allemagne.fr