Un radar pour repérer les places libres de parking

La recherche d’une place pour se garer est évaluée entre 10 et 30 min en moyenne dans le centre de Berlin. Des chercheurs de Siemens vont prochainement tester un projet-pilote pour aider à résoudre ce problème grâce à un système de capteurs placés sur les réverbères qui scanneront en permanence le bas-côté des rues pour trouver des places de parking libres.

 

Simulation du système
Crédits : Siemens AG

 

 

Ce nouveau système est désormais prêt à être testé en conditions réelles. De nombreuses villes allemandes s’étaient portées candidates, mais c’est à Berlin que l’expérience aura finalement lieu. A partir du mois de mai 2015, Siemens installera un prototype dans la Bundesallee dans le quartier de Steglitz, où l’on trouve une forte densité de commerces. Autrement dit, un lieu où les places de parking manquent jusqu’à la tombée de la nuit. De nombreux automobilistes tentent de se garer le long des trottoirs, et vont même parfois jusqu’à se garer illégalement en double file.

 

Le dispositif consiste à mettre en place des radars qui surveilleront la rue et distingueront les places libres de celles qui sont déjà occupées. A la manière d’une torche électrique, chaque capteur scannera un espace d’environ 15 mètres, soit un maximum de sept voitures. Il sera installé dans un rayon de 500 mètres et ne photographiera pas la rue pour ne pas poser de problème vis-à-vis du respect de la vie privée. Le système couvrira également la route et lancera également des alertes aux agents de police pour détecter les véhicules stationnés en double-file ou sur les voies d’accès réservées aux secours. Il est de même prévu d’améliorer la sécurité des cyclistes en signalant, via les feux tricolores, d’éventuels obstacles sur les voies cyclables.

 

Ce projet a été soutenu par le Ministère fédéral de l’environnement (BMUB) et par l’Agence fédérale allemande de l’environnement (UBA). Grâce à ce système, le temps consacré à la recherche d’un emplacement pourrait être considérablement réduit car il est prévu, à moyen terme, que les informations soient accessibles directement aux automobilistes via une application mobile. De plus, d’après l’étude d’APCOA [1], chaque recherche d’emplacement pour se garer engendre une émission de 1,3 kilogramme de CO2. Ce gain de temps permettrait ainsi de diminuer également les nuisances sonores et la propagation de particules fines.

 

Pour en savoir plus, contacts :

– [1] APCOA est le premier exploitant de stationnement en Europe. Voir l’étude : http://redirectix.bulletins-electroniques.com/9H7QX
– Présentation du projet sur le site de Siemens : http://www.siemens.com/innovation/en/news/2015/e_inno_1505_2.htm

 

Sources :

« Radar soll Parklücken melden – und Falschparker », article du Tagesspiegel – 23/03/2015 – http://redirectix.bulletins-electroniques.com/o7OYs

 

Rédacteur :

Nolwenn Marchaland, nolwenn.marchaland@diplomatie.gouv.fr – https://www.science-allemagne.fr

 

Origine : BE Allemagne numéro 696 (27/03/2015) – Ambassade de France en Allemagne / ADIT – http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/78209.htm