Projet de coopération en énergies et développement durables avec les pays du Caucase

L’Université d’Oldenburg (Basse-Saxe) va piloter un projet de coopération dont le but est de renforcer la recherche et l’enseignement dans les domaines des énergies renouvelables et du développement durable dans les universités de la région du Caucase. Intitulé « Electra », il est financé à hauteur de quatre millions d’euros par Erasmus Mundus, le programme d’excellence de l’Union européenne. L’Université d’Oldenburg aura ainsi un rôle de premier plan dans la direction du projet, notamment par le biais de son Centre de recherche pour l’environnement et le développement durable (COAST). Il sera piloté par Jorge Marx-Gómez.

« Améliorer l’apprentissage dans les pays couverts par l’instrument européen de voisinage et de partenariat (IEVP) grâce à des technologies propres et des activités de recherche » [1] est le titre de ce projet qui vise l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Biélorussie, la Géorgie et l’Ukraine. Un total de 18 universités et de dix instituts de recherche participeront à ce projet de grande envergure, à la fois dans les pays cibles et chez d’autres partenaires de l’UE. Grâce à des collaborations de recherche et des échanges de scientifiques, il devrait permettre de renforcer et harmoniser la qualité de l’enseignement et de la recherche dans ces sujets essentiels au développement.

Katharina Al-Shamery, vice-présidente pour la recherche à l’Université d’Oldenburg, précise que ce soutien fort via Erasmus Mundus souligne clairement l’internationalisation croissante de l’Université d’Oldenburg, dont la visibilité dans le domaine de la durabilité, de la recherche environnementale et de l’énergie est confirmée par ce projet. Les pays visés par Electra sont des pays qui sont politiquement, économiquement et culturellement dans une phase transitoire. Par conséquent, des questions telles que l’énergie renouvelable et la durabilité doivent y trouver leur place dans l’enseignement supérieur. Electra contribuera ainsi à renforcer les connaissances et l’expertise des ingénieurs, des environnementalistes et des décideurs en matière d’énergie et de gestion des sols et de l’eau. L’exode des experts locaux dans ces domaines doit également être freiné et l’employabilité du secteur soutenue et valorisée localement.

[1] titre officiel en anglais : « Enhancing Learning in ENPI Countries Through Clean Technologies and Research-related Activites »

 

Sources :

« Vier Millionen Euro für Forschungskooperation mit Hochschulen in der Kaukasus-Region », dépêche idw, communiqué de presse de l’Université d’Oldenburg – 13/08/2012 – http://idw-online.de/pages/en/news491677

Rédacteurs :

Charles Collet, charles.collet@diplomatie.gouv.fr – https://www.science-allemagne.fr