Electromobilité en bref : vélos électriques et coopération internationale

Coopération sino-allemande pour l’électromobilité


Le projet de coopération sino-allemand SINGER (Sino-German Electromobility Research) vient de démarrer. L’objectif est de faciliter les échanges scientifiques sur l’électromobilité, ainsi que de mettre en place des essais de véhicules électriques dans les villes de Shenzen (Chine) et Hambourg. Le Ministère des transports et des infrastructures numériques (BMVI) finance le projet à hauteur de 925.000 euros, dont 403.000 euros pour l’Université d’Hambourg. En effet, celle-ci est responsable de deux des 14 groupes de travail. L’ensemble du projet est coordonné par l’entreprise hySOLUTIONS.

 
A l’Université d’Hambourg, les chercheurs de l’équipe de Michael Fröba et leurs collègues chinois vont étudier les nouveaux standards de matériaux utilisés dans les batteries lithium-ion. De plus, des matériaux à base de carbone nanoporeux seront testés dans le cadre d’expérimentations sur les matériaux des cathodes de batteries.

 
Des vélos électriques cargos en ville ?


L’utilisation de vélos électriques cargos pourrait représenter une solution à haut potentiel pour le transport de biens en ville. Cette conclusion a été présentée par le Centre allemand de recherche aérospatiale (DLR). En effet, le DLR, par le biais de son institut de recherche sur les transports, a coordonné le projet « Je remplace une voiture » [1]. L’initiative nationale pour la protection du climat du Ministère de l’environnement (BMUB) finance le projet.

 
Dans les grandes zones urbaines comme Stuttgart (Bade-Wurtemberg), Hambourg ou Berlin, les vélos remplacent les véhicules à moteur. Dans les zones les plus centrales de Berlin, ils assurent 74% des transports. Ces vélos peuvent donc être une solution permettant de limiter les émissions de CO2 ainsi que de particules fines produites par les véhicules à moteur.

 
Le vélo cargo électrique a des avantages sur le vélo classique : le coursier est moins sollicité physiquement et peut donc assurer plus de missions, et le vélo électrique est plus rapide. Mais le problème de la recharge et le fait de stocker le vélo dans un entrepôt central perturbent les coursiers. Dans sa comparaison à la voiture, le vélo a l’avantage écologique, procure du plaisir aux coursiers, mais est aussi plus pratique.

 
Pour conclure, le DLR estime que le vélo cargo électrique est une pièce importante pour bâtir une chaîne logistique urbaine écologique et performante.

 

 

Pour en savoir plus, contacts :

– [1] Pour plus d’informations (en anglais) : http://www.ich-ersetze-ein-auto.de/informationen-auf-englisch/
– Michael Fröba, de l’Institut de chimie organique et appliquée de l’Université d’Hambourg – tél. : + 49 40 42838 3100 – email : froeba@chemie.uni-hamburg.de
– Johannes Gruber, directeur du projet au DLR- tél. : + 49 30 67055 200 – email : johannes.gruber@dlr.de

 

Sources :

–  » Team der Universitat Hamburg erhalt 403.000 Euro für Forschung zur Elektromobilitat », communiqué de presse de l’Université d’Hambourg – 07/05/2014 – http://www.uni-hamburg.de/presse/pressemitteilungen/2014/pm21.html
–  » Elektro-Lastenrader im stadtischen Güterverkehr: Chancen und Potentiale », communiqué de presse du DLR – 06/05/2014 – http://redirectix.bulletins-electroniques.com/4P7s9

 

Rédacteurs :

Grégory Arzatian, gregory.arzatian@diplomatie.gouv.fr – https://www.science-allemagne.fr