Cinéscience

En partenariat avec ARTE, cinescience présente en avant première des films documentaires sur des sujets scientifiques d’actualité et suscite le débat…

Le film est suivi d’un échange modéré par un animateur ARTE, en présence de chercheurs allemands et français impliqués dans la problématique du film. Une occasion vous est donnée de dialoguer avec eux.

Lieu : Auditorium de l’Ambassade de France, Wilhelmstr. 69, 10117 Berlin.

Entrée libre, réservation obligatoire sur eventbrite.

Pour tout public à partir de 12 ans.

Les films peuvent être vus en allemand ou en français.

Cinéscience : “La médecine face aux superpouvoirs des animaux” – le 30 nov. 2018 à l’Ambassade de France à Berlin

Le service pour la Science et la Technologie de l’Ambassade France et ARTE vous convient au prochain Cinéscience #WildeMedizin, “La médecine face aux superpouvoirs des animaux” le 30 novembreà 18h30. La séance sera suivie d’un débat avec deux des chercheurs intervenants dans le film.

Cinéscience : “La médecine face aux superpouvoirs des animaux” – le 30 nov. 2018 à l’Ambassade de France à Berlin

Les animaux sont de véritables super-héros. Ils possèdent des capacités extraordinaires dont les hommes ne peuvent que rêver. Certains d’entre eux possèdent des membres qui repoussent. D’autres voient leurs os se développer très rapidement. Le hibernants peuvent rester immobiles des mois durant sans jamais perdre de masse musculaire. Leurs capacités peuvent aider l’homme contre la maladie d’Alzheimer, les infarctus ou encore l’ostéoporose. Mais ces super pouvoirs recouvent encore un part de mystère. Comment les animaux sont-ils capables de tout cela ?

Vendredi 30 novembre à 18h30, venez découvrir le documentaire de Heiko de Groot Wilde Medizin et écouter deux chercheurs qui étudient les propriété animales pour les transposer au profit de la santé humaine.

En présence des experts :

Dr. Olivier Guillaume, Station d’écologie expérimentale du CNRS

Dr. Hans Rolf, Université de médecine de Göttingen

Modératrice : Emilie Langlade.

Cinéscience « #HomoDigitalis « , regard anthropologique de l’impact de la révolution digitale sur la vie quotidienne (4 Mai 2018)

Après la projection, le Prof. Bertolt Meyer, directeur de l’Institut de Psychologie de l’Université de Chemnitz et rédacteur associé au Small Group Research ainsi que le Prof. Raja Chatila, roboticien, Professeur à Sorbonne Université et directeur de l’Institut des systèmes intelligents et de robotique (Isir) ont échangé leurs points de vue sur les aspects négatifs et positifs que la révolution numérique aura sur les humains. Le débat a été animé par la modératrice d’Arte Emilie Langlade.

Même si les intervenants ont reconnu les progrès indéniables que l’utilisation de nouvelles technologies permet, surtout dans le domaine médical, plusieurs enjeux économiques, sociétaux et enfin anthropologiques ont été mis en exergue par les deux experts français et allemand :

  • L’entrée en vigueur à partir du 25 mai 2018 du nouveau règlement européen sur la protection des données personnelles pose un cadre juridique ambitieux et contraignant visant à protéger les utilisateurs européens et à garantir plus de transparence dans l’exploitation des données, mais pouvant mettre un frein au développement économique, notamment en face de concurrents tels que les Etats-Unis et la Chine, principaux acteurs du marché numérique.
  • Un engagement plus poussé de la part du politique est nécessaire afin d’inverser le déséquilibre existant avec des géants du web dominant le marché et des grandes entreprises dictant la politique gouvernementale. Bertolt Meyer a en effet rappelé que la « technologie n’apporte pas uniquement une fonctionnalité, mais elle a également une influence sur la société».
  • L’enjeu le plus important autour du numérique est néanmoins celui d’engager un débat éthique Raja Chatila est ferme sur le transhumanisme et la question éthique : « La notion d’augmentation est quantitative et non qualitative. Le transhumanisme prétend que l’homme est imparfait et qu’il faut le rendre parfait. Cela pose aussi le problème de la dignité : les hommes qui ne seront pas transhumains, que deviendront-ils? Esclaves ? ». Il s’agit donc de réaffirmer la place de l’humain au sein de la société et d’éviter les dérives.

La réflexion sur le numérique et ses bouleversements est donc bien engagée de part et d’autre de la frontière. La soirée s’est terminée avec la question de savoir si l’utilisation de la technologie rend les gens plus heureux : interrogation qui demeure sans réponse.

En collaboration avec l’institut de recherche Fraunhofer-Gesellschaft IAO, ARTE, la chaîne bavaroise BR et l’ORF (Autriche) ont élaboré un quiz interactif sur l’avenir : « Combien de temps serez-vous encore humain ? ». Les résultats, analysés par l’institut Fraunhofer, ont été intégrés au documentaire scientifique. Websérie et test

Cinéscience “Impression 3D” une révolution en marche (13 Octobre 2017)

Le film :

Un documentaire de Martin Gronemayer et Michaela Kirst,  HR/Arte Allemagne 2016, 52 Minutes

À 18 ans, victime d’un accident du travail, Nicolas Huchet a été amputé de la main droite. Comme la prothèse à cinq doigts articulés dont il a besoin n’est pas remboursée par l’assurance maladie, ce trentenaire fondateur de l’association My Human Kit décide de se rendre jusqu’au Fab Lab de Berlin. Dans ce laboratoire atelier collaboratif, des inventeurs et des bricoleurs de génie se retrouvent pour réaliser, grâce à l’impression 3D, des prototypes ou des objets à partir de modélisations mises à disposition en “open source” sur Internet. Nicolas se donne trois mois pour la réaliser lui-même à un coût modéré grâce à cette technologie d’avant-garde.

Révolution industrielle ?
Apparue au début des années 2000, l’impression tridimensionnelle intéresse aussi bien les têtes chercheuses de la Silicon Valley que les ingénieurs de l’industrie aéronautique, spatiale ou médicale. Parce qu’elle permet la fabrication de pièces aux dimensions de plus en plus grandes et dans des matériaux de plus en plus variés (plastique, céramique, métal, fibre de carbone, titane…), l’impression 3D va-t-elle révolutionner les modes de production ? Après la machine à vapeur et l’électricité, annonce-t-elle une troisième ère industrielle ? Des ateliers hambourgeois d’Airbus à ceux d’une start-up californienne, du bureau à La Haye d’un inventeur de casse-têtes aux salles blanches à Seattle d’un sous-traitant de la Nasa ou d’un fabricant de prothèses et d’implants à Maastricht, ce documentaire fouillé offre un tour d’horizon des multiples applications que permet déjà cette nouvelle technologie. Et pointe aussi les progrès à accomplir pour qu’elle ne se transforme pas, comme le craint le “start-upeur” Nick Pinkston, en “rêve utopique”.

Le débat :

Après la projection, Gael Langevin (sculpteur et designer Français) et Perter Sander (Directeur des concepts et technologies émergentes, Airbus Hambourg) dialogueront sur le thème du film. La soirée sera animée par la journaliste d’Arte Emilie Langlade.

Une petite collation vous sera offerte à l’issue de la manifestation

Cinéscience « Dépression : nouveaux espoirs ? » (4 Avril 2017)

Les chercheurs sont nombreux à répondre positivement à cette interrogation. Du moins pour une partie des personnes souffrant de dépression qui étaient jusqu’alors considérées comme sans espoir et pour lesquelles les antidépressifs traditionnels ne produisent aucun effet notable. Des millions de patients seraient ainsi dans l’attente de nouvelles possibilités de traitement. Et leur souffrance est extrême : ces personnes vivent en effet dans un monde empli d’obscurité duquel ils leur est impossible de s’échapper. Et les antidépressifs sont inefficaces pour une partie non-négligeable des patients traités. Se pourrait-il que ces patients puissent être traités avec des  anti-inflammatoires ? Un consortium d’universités et d’entreprises pharmaceutiques du très réputé Wellcome Trust essaie de trouver les réponses à ces questions et se lance à la recherche de nouveaux agents actifs. Quel rôle joue le stress dans l’apparition de la dépression ? D’après George Slavich de l’Université de Californie, la clé pour comprendre la dépression serait à trouver dans les effets du stress social sur le système immunitaire. Ce documentaire montre comment les chercheurs étudient, à l’aide de méthodes de visualisation moderne, les systèmes immunitaire et génique à travers ces processus à la frontière entre le corps et l’esprit, entre la physique et la psychique.

Un documentaire de Dorothee Kaden et Carsten Schollmann
HR/Arte
Allemagne 2016, 52 Minutes

Après la projection, Dr. Claire Gauthier (Centre Hospitalier Sainte Anne, Paris) et Dr. Vera Clemens (Laboratoire de neurobiologie, Charité Berlin) ont dialogué sur le thème du film. La soirée était animée par le journaliste scientifique Thomas Prinzler.

Cinéscience « Et l’Homme créa la vache » (10 novembre 2016)

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L´Ambassade de France à Berlin présentera, le jeudi 10 novembre 2016, le film : «Et l’Homme créa la vache »,de Jean Christophe Ribot , coécrit par Nathalie Barbe et Audrey Mikaelian. A l’issue du film le Professeur de génétique animale Etienne Verrier dialoguera avec un membre de l’Ethikrat.

Animal emblématique de l’influence de l’Homme sur la génétique animale, la vache a constamment évoluée selon les besoins et les exigences humaines. Aujourd’hui les progrès scientifiques sur la génétique permettent une adaptation totale de l’animal aux besoins humains. La vache « basse consommation » permet de produire plus en mangeant moins, la vache « santé », plus résistante aux maladies, et la vache « export » est idéale pour l’élevage intensif partout dans le monde : choisir son modèle bovin est désormais possible. Pourra-t-on demain choisir la couleur et la forme des vaches ou encore les doter d’autres caractéristiques ? À partir des progrès de la génétique, décryptage d’une révolution en marche.

Après la projection, Etienne Verrier, Professeur de génétique animale à AgroParisTech, dialoguera sur ce thème avec Steffen Augsberg, Professeur de droit public et membre du comité d´éthique allemand.
La soirée sera animée par Andrea Fies, ARTE. Ce film est déconseillé aux enfants de moins de 15 ans. Le film peut être vu en français comme en allemand.

Cinescience : A qui appartiennent les océans ?” – A l’occasion de la Nuit des Idées à l’Institut francais (3 Juin 2016)

Un film de Max Mönch et Alexander Lahl. ZDF/ARTE ( Allemagne 2015, 52 Min)

Après la projection, Sebastian Unger, Coordinateur scientifique et Directeur du Centre de Recherche sur la Gouvernance des Océans à l’IASS (Institute for Advanced Sustainability Studies) de Potsdam a dialogué sur ce thème avec Walter Roest, Membre de la Commission des Limites du Plateau Continental à l’ONU et Chercheur au sein de l’Unité de Recherche Géosciences Marines au Centre Ifremer de Brest.

La soirée était animée par Emilie Langlade, ARTE.

Le film

L’exploitation des fonds marins intéresse au plus haut point nombre d‘États qui se disputent âprement les frontières maritimes.
Dans un avenir proche, mers et océans risquent de devenir de véritables sources de conflits entre certaines nations concurrentes. Attirés par la richesse de fonds marins encore largement inexploités, nombre de pays côtiers cherchent à s‘arroger des superficies considérables, parfois au détriment de leurs voisins. Créée en 1997 sous l’égide des Nations Unies, la Commission sur les limites du plateau continental va dans les prochaines années jouer un rôle déterminant. Grâce à une disposition récente du droit maritime international, la souveraineté territoriale des États côtiers s’étendra désormais jusqu‘au bout du plateau continental au large de leur littoral. Ils ont donc intérêt à ce que ces limites aillent le plus loin possible pour s’en approprier les matières premières sous-marines. Sur l’ensemble du globe, plus de 50 % des eaux actuellement non territoriales tomberaient ainsi dans l’escarcelle des États, selon le bon vouloir des experts de la commission, seuls habilités à fixer ces frontières. Alors qu’il y a péril en la demeure écologique, ces questions ne semblent guère préoccuper l’opinion publique internationale, d’autant que les membres de la Commission travaillent dans la plus grande discrétion… comme en témoignent les difficultés rencontrées par les auteurs de ce documentaire éclairant pour les interviewer.

Cinescience : Le Défi de la pollution lumineuse (29 Avril 2016)

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Un film de Claus Eckert, une coproduction de ZDF/Arte et de Spiegel TV (Allemagne 2015, 52 MIN)

Comment la pollution lumineuse influence nos vies et celles des animaux et quelles solutions pour contrer ses effets néfastes peuvent apporter les scientifiques ?

Notre planète est de plus en plus lumineuse. Depuis l’invention de l’ampoule électrique, nombreuses sont les villes et régions éclairées presque 24 heures sur 24. Mais ce trop-plein de lumière a des conséquences néfastes sur les hommes et les animaux : chaque nuit des milliards d’insectes et d’oiseaux migrateurs perdent leur orientation et même l’homme est privé d’un sommeil réparateur à cause de la lumière artificielle. Les scientifiques parlent désormais d’une pollution lumineuse de grande ampleur. Ce documentaire étudie en profondeur ce problème de santé publique et présente les résultats de recherche les plus récents sur la lumière du futur, qui permettrait d’éclairer nos villes d’une manière plus discrète et intelligente.

L’expression pollution lumineuse désigne la dégradation de l’environnement nocturne par émission de lumière artificielle entraînant des impacts importants sur les écosystèmes (faune et flore) et sur la santé humaine suite à l’artificialisation de la nuit.

La pollution lumineuse se perçoit principalement sous 3 formes : le halo lumineux, la lumière éblouissante et la lumière envahissante (ou intrusive).

Cette notion de pollution lumineuse a été introduite à l’origine par les astronomes nord-américains puis européens qui ont été les premiers confrontés à la dégradation rapide de l’environnement nocturne. La pollution lumineuse intègre aujourd’hui le vocabulaire et le travail d’autres acteurs, écologues, aménageurs, énergéticiens, médecins, agences impliquées dans le champ du développement durable.

La peur instinctive du noir, une augmentation considérable de l’offre en matériels d’éclairage et en électricité ainsi qu’une forte demande de sécurité de la part du public et des élus sont généralement citées comme les principales causes de l’hyper éclairage urbain et péri-urbain. Une énergie bon marché, l’ignorance des impacts de cette pollution ont engendré divers gaspillages et des utilisations abusives de la lumière.

Cinescience : Réchauffement climatique – Les Trois Chiffres Clés ? Partie 2 (20 Novembre 2015)

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Un fillm de JONATHAN RNOUF

ARTE France, Produktion : BBC SCIENCES Production

Grande-Bretagne 2015, 45 MIN.

Trois mathématiciens se penchent sur trois nombres clés qui nous aident à clarifier les questions les plus importantes concernant le réchauffement de la terre. Derrière ces chiffres, une extraordinaire série de personnages qui n‘ont pour la plupart aucun lien direct avec le changement climatique, mais dont le travail est crucial pour la compréhension que nous avons du phénomène climatique.

Ces trois chiffres sont :

– 0,85°C : le réchauffement qu‘a connu la planète depuis 1880

– 95% : le degré de certitude des climatologues qu‘au moins la moitié du réchauffement récent est dû à l‘homme

– 1 trillion de tonnes : la masse totale de carbone que nous pouvons encore consommer, au grand maximum, si nous voulons rester en deçà d‘un niveau de changement climatique « dangereux ».

La question est de savoir comment les scientifiques sont arrivés à ces trois chiffres. Ce questionnement nous offre une perspective unique sur la connaissance que nous avons du passé, du présent et de l‘avenir du climat. Nous apprenons ainsi comment un projet destiné à améliorer le goût d’une pinte de Guinness a révolutionné l‘usage des statistiques en climatologie ; nous découvrons le lien entre des techniques d’extraction de l‘or et le changement climatique et nous comprenons comment de simples seaux d‘eau de mer ont pu fournir une banque de données inestimable sur la température mondiale.

Au seuil du plus grand défi scientifique jamais entrepris, ce film interroge les domaines où nous avons atteint les limites de notre savoir, et les implications réelles de notre incertitude.

Diffusion à l´Ambassade de France à Berlin le Jeudi 20 Novembre 2015.

Cinescience : « Au coeur des robots » (11 Juin 2015)

5. Geminoid F par MAHDocumentaire de Bruno Victor-Pujebet (France, 2014, 1h12mn)
Coauteurs : Bruno Victor-Pujebet et Marc Felix

Coproduction : ARTE, Illégitime Défense

Nous sommes à la veille d’une révolution, celle des humanoïdes. Ces robots à visage humain sont de plus en plus performants : ils marchent, voient, entendent, parlent… Ils nous ressemblent comme deux gouttes d’eau, sont prêts à entrer dans nos vies, nos maisons, et sont même capables de nous en apprendre sur notre propre condition. Les roboticiens estiment que dans dix ans, les androïdes feront partie de notre quotidien
au même titre que les ordinateurs individuels. Sommes-nous prêts ?

Fil rouge de ce documentaire, le photographe et médecin américain Max Aguilera-Hellweg se passionne pour
l’histoire des robots, avec une interrogation constante : que signifie être humain ? Dans l’objectif de son appareil, ces créatures exceptionnelles prennent une dimension quasi fantastique dans un savant jeu d’ombres et de lumières. Le film suit l’artiste du Vermont au Japon, de New York à Osaka, où il pousse les portes des laboratoires à la pointe du progrès en robotique, nous entraînant dans une quête scientifique
aux images exceptionnelles. Jamais l’homme n’a été aussi proche de la machine, au point que sa propre
identité s’en trouve remise en question.

Diffusion à l´Ambassade de France à Berlin le Jeudi 11 juin 2015 et sur ARTE le Vendredi 19 juin 2015 à 20h15.

Cinescience : « L´ours polaire, une espèce menacée ? » (19 Mars 2015)

051862-000-A_eisbaer_01_Un documentaire d’Anja-Brenda Kindler, Christopher Gerisch et Tanja Dammertz

Coproduction : ZDF/ARTE et Spiegel TV
Allemagne 2014, 52mn

Selon de nombreux chercheurs, l’ours polaire, le roi de l’Arctique et le plus grand prédateur terrestre de la planète, aura disparu d’ici à 2050. Devenue un symbole des dégâts du réchauffement climatique, cette espèce est-elle réellement condamnée ? La difficulté à approcher ces colosses et à recueillir des données fiables complique beaucoup l’évaluation de leur situation. Aujourd’hui, les ours polaires vivent entre les États-Unis, le Canada, le Groenland, la Norvège et la Russie. Des régions où le réchauffement est deux fois plus important que dans le reste du monde. Conséquence: l’animal a dû adapter son comportement et s’aventure fréquemment dans les villages, au grand dam des autochtones. Dans cette enquête de terrain, des biologistes, des climatologues et autres spécialistes nous aident à comprendre le comportement de cette espèce. Une entreprise indispensable pour assurer leur survie future.

Après la projection, Dirk Notz, Climatologue à l´Institut de Météorologie Max Planck de Hambourg dialoguera sur ce thème avec Hervé Le Guyader, Professeur de biologie évolutive à l´Université Pierre et Marie Curie et Directeur du laboratoire « Systématique, adaptation, évolution » du CNRS.

Diffusion à l´Ambassade de France à Berlin le Jeudi 19 mars 2015 et sur ARTE le Vendredi 3 avril 2015 à 21h45

Cinescience : « L´EFFET PLACEBO » (29 Octobre 2014)

L'effet PlaceboUn film d´Emmanuelle Sapin et Pascal Goblot, ARTE France et Grand Angle production, 2014, 52 min

L´effet placebo intrigue depuis des siècles, même s’il a longtemps été décrié.

Les récentes découvertes scientifiques sur l’effet placebo révèlent l’extraordinaire lien entre corps et esprit, à tel point qu’il est désormais envisagé en tant qu’option thérapeutique.

Ce film propose de porter, par une enquête rigoureuse sur les études réalisées à travers le monde, un nouveau regard sur notre formidable pouvoir d’auto-guérison.

Après la projection, Christoph Stein, Chef du service d´anesthésiologie et de médecine intensive d´intervention au centre hospitalo-universitaire de la Charité de Berlin et  professeur à l´Université Libre de Berlin  dialoguera sur ce thème avec Jean-Louis Chassaing, psychiatre, ancien praticien hospitalier (CHU- Clermont-Ferrand), psychanalyste, membre de l’Association lacanienne internationale, membre cofondateur de la Fondation européenne pour la psychanalyse.

La soirée sera animée par Annett Sager, ARTE.

Cinescience : 2 Quand la science traque les criminels » (25 Juin 2014)

Neueste Methoden aus der ForensikUn documentaire de Tillmann Jens, coproduction de HR et Arte Allemagne, 2014, 52 min

Grâce aux nouvelles méthodes d’investigation  de la police scientifique et l’évolution constante la médecine légale, la criminalistique permet d’élucider tous les crimes ou presque.
Autrefois, les commissaires de police ne pouvaient se fier qu’à leur intuition et à leur capacité de déduction pour élucider les crimes et acculer les coupables. Aujourd’hui, ils sont souvent aidés par des experts scientifiques qui leur fournissent des indices infaillibles.

À l’issue du film, Bertrand Ludes (Professeur des Universités et expert judiciaire près la Cour de Cassation) dialoguera sur ce thème avec Jörg Köpke  (Service des Technologies de l’Information et la Communication au sein de l’Office fédéral de police criminelle). La soirée sera animée par Nazan Gökdemir, ARTE.

Cinescience « Naturopolis : Paris – et si on passait au vert ? » (12 mars 2014)

Après le film, Phillipe Clerge chercheur en écologie urbaine, dialoguera sur ce thème avec Moritz von der Lippe, chercheur à Berlin Un film d’Isabelle Cottenceau.
Une production ARTE FRANCE et DOCSIDE Production, France 2014, 52 mn

Avec deux millions d’habitants, Paris fait partie des villes ayant un rapport densité de population /espaces verts très défavorable. Alors que Berlin offre 25m2 d’espaces verts en moyenne à chacun de ses habitants et Londres 45m2, il n’y a en moyenne, à Paris, que 5 m2 d’espaces verts par habitant. Le standard est aujourd’hui fixé à d 30 ou 35 m2/ habitant. Les animaux et les plantes ont-ils une chance d’exister et de se développer dans une ville aussi dense et peuplée ? Le documentaire présente l’état des lieux de la nature à Paris. Il présente des citoyens, mais aussi des architectes, intellectuels et scientifiques, qui s’efforcent de trouver, à Paris, un champ d’expression à la biodiversité. Le but est de permettre à ses habitants de créer des liens entre eux, de se nourrir plus sainement, de respirer mieux, de se sentir en harmonie avec leur environnement en bref de mieux vivre.

Après la projection, Phillipe Clergeau, Professeur au Museum d´histoire Naturelle de Paris et chercheur en écologie urbaine, dialoguera sur ce thème avec Moritz von der Lippe, chercheur à l´Université Technique de Berlin dans les domaines de l écosystéme homme/nature et de l´écologie des plantes. La soirée sera animée par Pierre Girard, ARTE.

Dans la série Naturopolis sur ARTE, vous pourrez voir aussi le 2 Mai, Rio de Janeiro, le  9. Mai, New York et le 23. Mai.

Cinescience : « Voyage au centre de la mer » (22 novembre 2013)

19_JARDINS FLOTTANTS-®DOCSIDE ProductionUn documentaire de Marc Jampolsky

Coproduction : ARTE France, MC 4, Société Radio-Canada, Ushuaia TV
(France/Canada, 2013, 52mn)

Alors que la planète est en proie à des bouleversements climatiques et que des catastrophes naturelles rythment l’actualité, les travaux scientifiques des vingt dernières années ont démontré le rôle central des océans dans le maintien d’une atmosphère hospitalière pour l’homme et la régulation du climat mondial.Ce film offre une plongée époustouflante dans le grand bleu en compagnie d’océanographes, de biologistes et de physiciens qui tentent de comprendre le fonctionnement de cette gigantesque machine.

En transportant de la chaleur et en absorbant une part du gaz carbonique produit par l’activité humaine, les océans conditionnent l’équilibre climatique de toute la planète. Mais comment le mouvement des eaux influe-t-il sur l’atmosphère et la température ? Quelle est cette mécanique qui anime le cœur des océans et permet à la vie d’exister sur notre terre ? Et quelles sont les pannes qui guettent ce vaste système ?

Pour le savoir, le film suit le parcours d’une goutte d’eau portée par les courants marins : une véritable épopée sous marine qui la ramène au bout d’environ six cents ans à son point de départ. Et qui croise les phénomènes les plus remarquables de la machine océan.

Cataractes d’eaux glacées, fleuves gigantesques qui tapissent les abysses, forteresse liquides enserrant tout un continent, tourbillons aussi chargés en énergie qu’une centrale nucléaire…. le voyage de la goutte d’eau nous mène partout où se concentrent  les recherches des scientifiques. Aux confins d’une mécanique dont on découvre aujourd’hui les rouages, les effets et dont dépend en grande partie l’avenir de l’humanité.

Prorf Stefan Rahmstorf                         Marina Levy

A l’issue du film, Stefan Rahmstorf (chercheur à l´Institut de Recherche sur le Climat de Potsdamm) dialoguera sur ce thème avec Marina Levy (directrice de recherche CNRS au LOCEAN, Laboratoire d’Océanologie et de Climatologie). La soirée sera animée par Nazan

Gökdemir, ARTE.

« Opération Iceberg : de sa naissance à sa mort » (14 Juin 2013)

De MARK HEDGECOE (ARTE FRANCE, 2012, 55 MIN)

L’équipe quitte le camp qu’elle avait dressé sur l’un des glaciers du Groenland pour rejoindre le navire océanographique Neptune. 23 scientifiques, explorateurs et cameramen se lancent dans une expédition périlleuse de deux semaines. Parmi eux, on retrouve Helen Czerski, physicienne et océanographe, et Chris Packham, naturaliste. Opposés dans leurs objectifs et leurs approches scientifiques, ils mettent ensemble le cap sur l’iceberg Petermann, un immense morceau qui s’est désolidarisé du glacier éponyme en 2010 et dérive depuis dans les courants de l’Atlantique.
Vu sa taille, l’iceberg en question n’est pas trop difficile à localiser. Mais pour déterminer les mécanismes physiques à l’origine de la disparition de ces géants de glace, les chercheurs doivent monter sur l’iceberg. Et ce n’est pas une mince affaire : le glacier est parcouru de longues crevasses et de rivières nées de la fonte des glaces. Juste sous la surface de l’eau, Petermann est entouré d’un éperon qui rend l’accostage quasiment impossible. Autre danger : l’endroit est un vrai paradis pour l’un des plus grands prédateurs terrestres. Plusieurs ours polaires, dont l’attitude n’est guère hospitalière, patrouillent le long des berges…
En deux équipes, les scientifiques sondent deux théories sur la disparition des icebergs : selon la première, c’est essentiellement l’eau de mer qui serait à l’origine de la fonte de ces géants. Selon la seconde, ce sont les vagues qui briseraient les icebergs et causeraient ainsi leur disparition. Pour confirmer ou infirmer ces thèses, les deux équipes n’ont d’autre choix que de grimper sur l’iceberg. Tout à coup, un bloc s’effondre. Il y a danger de mort !

À l’issue du film, l’océanographe et Professeure ANGELIKA HUMBERT (Institut d’Alfred Wegener pour la recherche polaire et marine) dialoguera sur ce thème avec BENOIT LEGRESY spécialiste dans la recherche marine (Glaciologie au Centre national de la recherche Scientifique). La soirée sera animée par NAZAN GÖKDEMIR, ARTE.

« Le Mystère de la Matière Noire » (6 décembre 2012)

DE CÉCILE DENJEAN (ARTE FRANCE, 2012, 55 MIN)

Le constat est simple : dans nos modèles physiques actuels, le poids de toute la matière connue et observable (étoiles, galaxies…) ne représente que 4 % de l’Univers. Une matière inconnue, invisible, peuplerait massivement le cosmos. Et aucun outil n’a jamais permis de la détecter… Pour la première fois, c’est à la découverte de cette « matière noire », dans l’espace, sous terre, dans les mers, que nous invite ce film. Quelle est la nature de cette fameuse matière noire ? Et plus simplement, existe-t-elle ? ou faut-il remettre à plat toute la physique élaborée depuis Newton puis Einstein ? Cette aventure recèle les ingrédients d’une épopée scientifique hors du commun : précurseurs ignorés ; coups de théâtre ; moyens considérables pour sonder la matière et l’espace ; compétitions pour cette quête du Graal… Le film de Cécile Denjean a le rythme d’un véritable thriller nous menant de surprises en déconvenues, de mystères en découvertes, déroulant le fil de questions aussi intrigantes que vertigineuses.

À l’issue du film, l’astrophysicien YANNICK MELLIER (Institut d’Astrophysique de Paris) dialoguera sur ce thème avec Dr. JEAN-LUC LEHNERS (Institut Max Planck pour la physique gravitationnelle de Potsdam). La soirée sera animée par PIERRE GIRARD, ARTE.

« La biodiversité menacée : quelles solutions pour demain ? » (29 octobre 2012)

DE BERNARD GUERRINI (ARTE FRANCE, 2010, 89 MIN)

Avec des images fortes et éloquentes, recueillant des avis aussi experts que passionnés, ce film très bien documenté soulève des questions incontournables : quels sont les modèles scientifiques fiables pour agir avec succès ? Quels sont les moyens réels mis en oeuvre, par qui et comment ? Quels sont, derrière les belles déclarations d’intention, les vrais intérêts des acteurs de la protection de l’environnement ? Quelles stratégies économiques, politiques et sociales permettraient d’éviter une extinction massive des espèces ?
Rappelant au passage qu’il y a « autant de visions de la nature que de cultures différentes », il nous raconte la brève histoire de la « conservation de la nature » sans jamais en négliger les conséquences sur les sociétés locales. Et nous alerte sur l’urgence de la situation : si, depuis le sommet de Rio en 1992, quarante milliards de dollars ont été dépensés au nom de la préservation de la nature, dans le même temps le taux de disparition des espèces a été multiplié par dix…

À l’issue du film, le professeur JOHANNES VOGEL (Directeur Général du Muséum d’Histoire Naturelle de Berlin) dialoguera sur ce thème avec le professeur GILLES BOEUF (Président du Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris). La soirée sera animée par ANDREAS KUNKEL.

« Printemps sous surveillance » (5 juin 2012)

DE FRANCOIS XAVIER VIVES (ARTE FRANCE, 2012, 50 min)

En ce début du XXIème siècle, alors que nous sommes allés sur la Lune, alors que nous explorons l’univers le plus lointain, connaissons-nous réellement notre environnement le plus familier ? Qu’est-ce que les saisons, par exemple ? Et comment s’adaptera la Nature à la transformation des saisons si le réchauffement climatique tend à s’accélérer, comme le pense une très large majorité de la communauté scientifique? Les chercheurs de nombreuses disciplines réunis sur ces questions font actuellement de troublantes découvertes. Rien de plus familier apparemment que le retour du printemps, mais rien de plus mystérieux en réalité lorsqu’on l’observe en détail. Et ces nouveaux mystères de la nature ont remis sur le devant de la scène une science très ancienne, peut-être la plus ancienne de toute avec l’astronomie, la phénologie, la science de ce qui apparaît, la science des saisons. Du traditionnel nichoir à mésanges jusqu’aux séquenceurs ADN, des laboratoires les plus en pointe jusqu’aux programmes de science citoyenne, associant à ces recherches bénévoles et enfants, des registres du Moyen Age jusqu’aux super-calculateurs de la dernière génération, Printemps sous surveillance proposera une découverte surprenante de ce renouveau de l’étude des saisons par la science la plus contemporaine.

Diffusé sur ARTE le jeudi 07 juin à 22h

À l´issue du film, l´écoclimatologue ANNETTE MENZEL (Prof. à la TU de Munich, chaire d´écoclimatologie) a dialogué sur ce thème avec  la neurobiologiste VALÉRIE SIMMONEAUX (directrice de recherche au CNRS et responsable du Département de neurobiologie des rythmes). La soirée a été animé par ANDREAS KORN.

« Fabriquer le vivant » (20 avril 2012)

DE LAETITIA OHNONA (ARTE FRANCE, 52 MIN.)

Les spécialistes sont unanimes : la biologie connaît une révolution, aussi décisive que la découverte de l’ADN ou le séquençage complet du génome humain. Pour Joël de Rosnay, biologiste (ancien Professeur au MIT) et prospectiviste, la rupture est même plus forte encore : « Nous assistons à une révolution en tout point comparable à celle de l’industrie chimique à la fin du XIXème / début du XXème siècle ». C’est que nous voici parvenus à l’ultime frontière, et pour beaucoup l’ultime tabou : l’écriture, ou plutôt la réécriture du livre de la vie. C’est le temps de la biologie de synthèse

A  l ´issu de la projection, le professeur NEDILJKO BUDISA, professeur rattaché à l´Institut de chimie de la TU de Berlinet professeur au cluster d´exellence UniCat,  a dialogué sur ce thème avec le professeur PHILIPPE MARLIÈRE, Genopole, Evry, France.

Nanotechnologie : « Le meilleur des mondes ? » (23 février 2012)

DE TAKAHIRO HAMANO & OLIVIER JULIEN (ARTE FRANCE, 50 MIN.)

On parle fréquemment des nanotechnologies comme du “miracle technologique du XXIème siècle”. Elles sont censées apporter des solutions révolutionnaires aux plus grands problèmes qui menacent notre avenir : le
changement climatique planétaire, la disparition des espèces, l’appauvrissement des ressources naturelles, le terrorisme, les problèmes de santé… Les nanotechnologies ont sans doute en effet la capacité de résoudre
une partie de ces problèmes.

En effet, les nanotechnologies ont ouvert un nouveau chapitre dans l’histoire des technologies : celui d’une miniaturisation qui confine à l’invisible. Nous n’en sommes pas nécessairement conscients, mais certains matériaux aux propriétés inimaginables il y a encore quelques années ou des objets familiers dotés de fonctions inédites ont déjà fait leur entrée dans nos vies. Une nouvelle vague de produits est sur le point de sortir des laboratoires de recherche. Elle nous promet des ordinateurs toujours plus petits et plus puissants ainsi que la prolifération de minuscules dispositifs électroniques communiquant en réseau. Pour certains, ces évolutions technologiques devraient simplifier notre quotidien et rendre le monde plus sûr, plus efficace et plus confortable. Mais la vitesse à laquelle ces dispositifs s’insèrent dans nos sociétés et les modèlent suscite des inquiétudes. En changeant la dimension de notre intervention sur la matière, les nanotechnologies pourraient faire évoluer en profondeur notre rapport au monde. De quelle manière ? Dans quelle direction ? Confort et liberté, sécurité et vie privée sont plus que jamais au cœur des questionnements qui accompagnent l’essor des nanotechnologies dans les domaines de l’électronique et de la production de nouveaux matériaux.

A l´issue du film, Étienne Klein, philosophe des sciences, auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation et directeur de recherches au CEA, à la tête  du laboratoire de Recherches sur les Sciences de la Matière, a dialogué sur ce thème avec la salle et Mathieu Weiss,Conseiller pour la Science et la Technologie à l´Ambassade de France à Berlin.

« Le vin et la science : un nouveau pacte » (22 novembre 2011)

Quand la recherche s’empare du terroir pour renouer le lien millénaire entre l’homme, la vigne et le vin. Les nouveaux visages d’une viticulture responsable.

Apparue en Anatolie et au Caucase, la culture de la vigne a doucement conquis la planète. Mais, au milieu du XIXe siècle, des maladies importées d’Amérique s’abattent sur elle : phylloxera, mildiou, oïdium… La science de l’époque sauve in extremis le vignoble occidental mais, en contrepartie, elle s’impose comme un recours incontournable. D’où un excès de traitements chimiques qui vont garantir les rendements au mépris de l’environnement. Mais, aujourd’hui, la recherche d’alternatives écologiques favorise un nouveau pacte entre la vigne et une science respectueuse des lieux et des terroirs. En France, en Allemagne, en Suisse ou en Italie, rencontre avec des chercheurs, des oenologues et des vignerons qui tentent de renouer le lien millénaire entre l’homme, la vigne et le vin.

Claude et Lydia et Claude Bourguignon(LAMS) et Magali Lafontaine (Forschungsanstalt Gesenheim) ont abordé les thématiques du film et dialogué avec la salle.

La modération était assurée par Nazan Gökdemir (Arte).

« A la recherche de la mémoire » Portrait du neurologue Eric Kandel (27 mai 2011)

Le 27 mai 2011, l’ambassade de France à Berlin avait le plaisir de vous inviter à la projection du film  documentaire consacré à la vie et à l’œuvre au célèbre neurologue américain d’origine autrichienne, Eric Kandel.

La projection du film en présence de sa réalisatrice, Petra Seeger, a permis la tenue d’un discussion entre Cécile Cayla, chercheuse française en neurologie à la Charité Berlin, et Claudia Roth-Alpermann, chercheuse dans ce même domaine à l’Université Humboldt de Berlin.

Le film

En 1939, âgé de 9 ans à peine, Eric Kandel doit quitter Vienne et émigrer aux États-Unis pour échapper aux persécutions nazies. Dans son autobiographie, parue en mars 2006, il écrit : « Après l’holocauste, la devise des juifs était : ‘Ne jamais oublier !’ […] Mes recherches sont consacrées aux fondements biologiques de cette devise, aux processus cérébraux qui nous rendent capables de mémoire. » Ses travaux sur les bases moléculaires de la mémoire à court et à long terme sont l’aboutissement d’un long parcours qui l’a d’abord fait passer par la littérature, la psychanalyse et la médecine. Ses recherches montrent que l’apprentissage et le savoir, c’est-à-dire la formation d’un souvenir, entraînent une modification morphologique et fonctionnelle des structures synaptiques.

Réalisé par Petra Seeger en 2008, « A la recherche de la Mémoire » est consacré à la vie et à l’œuvre du célèbre neurologue américain d’origine autrichienne.

Sous l’œil de la caméra, Eric Kandel revient sur les traces de son enfance, d’abord à Vienne, puis à New-York, à la recherche de ses propres souvenirs.

Ce film d’environ une heure et demie retrace son parcours depuis ses débuts jusqu’à l’obtention du prix Nobel de médecine/physiologie en 2000 pour ses travaux sur la transmission de la mémoire…..L’occasion pour le spectateur de faire un voyage dans le temps et de découvrir un personnage attachant, plein d’humour et de tendresse.

Le documentaire a été diffusé sur Arte  le 3 juin 2011 à 21h40.

Plus d’informations sont disponibles à ce sujet sur www.kandel-film.de, ou sur  www.arte.tv/fr

« Nauru, l’ïle dévastée  » (15 mars 2011)

Située à environ 2000 kilomètres au nord-est des côtes australiennes, Nauru, n’est pas seulement la plus petite république du monde, c’est aussi l’histoire d’un destin exceptionnellement néfaste.

L’île qui, du temps des colonies, avait été un enjeu de la course à la richesse économique des nations en raison de ses immenses ressources en phosphate, est devenue extrêmement riche durant les deux décennies qui suivirent son accession à l’indépendance en 1968, Cependant, à force d’épuiser ses ressources en phosphate, son sol s’est appauvrie et elle est aujourd’hui à 99% dépendante de l’importation pour la consommation quotidienne de ses habitants.

Ironie de l’histoire, Nauru est à présent le théâtre d’un véritable désastre écologique, dû principalement à l’importation du mode de vie occidental. Elle vit au jour le jour et la majeure partie de sa population souffre de diabète. L’espérance de vie y est courte et l’âge d’or, quant à lui, paraît lointain.

Dans son ouvrage publié en France en 2008 et pour lequel il a reçu le prix des assises du journalisme, décerné chaque année à Strasbourg (lien hypertexte), Luc Folliet, journaliste indépendant, s’est rendu à Nauru en 2005 pour voir de ses yeux si tout cela était vrai. Son reportage témoigne de l’extraordinaire histoire de Nauru et nous plonge au cœur de la vie quotidienne de ses habitants.

En introduction sera diffusé un extrait d’une quinzaine de minutes du reportage  « Nauru, Ile aux désastres », réalisé en 2006 par Laurent Cibien et Pascal Carcanade pour Arte G.E.I.E.

Biomimétisme – Naturellement génial ! L’art du déplacement (24 février 2011)

© Arte

DE ANDRÉ REHSE (52 MIN.)

Que ce soit au sol, dans l’air ou dans l’eau, le film montre comment la science s’inspire des techniques géniales de déplacement inventées par la nature.

En présence du réalisateur ANDRE REHSE et  des invités : DR. RUDOLF BANNASCH, fondateur de la SARL EvoLogics (TU Berlin) et FRANK RUFFIER, chargé de recherche CNRS dans l’équipe Biorobotique de l’Institut des Sciences du Mouvement (CNRS/Univ. de la Méditerranée) à Marseille.

La soirée sera présentée par THOMAS KAUSCH.

Film diffusé sur ARTE le vendredi 4 mars 2011 à 22h40.

« La Revanche des Microbes » (8 octobre 2010)

© Arte

DE PIERRE BRESSIANT (52 MIN.)

Synopsis :
Alors que la résistance aux antibiotiques s’étend dans le monde, les chercheurs développent aujourd’hui de nouvelles méthodes pour combattre ce mal et protéger les populations des infections bactériologiques. Des campagnes d’hygiène dans les hôpitaux suisses, en passant par les résultats récents des laboratoires de recherche d’Europe et des Etats-Unis, jusqu’aux élevages expérimentaux de bactéries au Danemark, ce documentaire présente les nouveaux fronts thérapeutiques émergents.

En présence du Professeur Eric Caumes, médecin spécialiste des maladies infectieuses et tropicales au Centre Hospitalier Universitaire de la Pitié-Salpêtrière à Paris, ainsi que du Docteur Gérard Krause, chef du service d’épidémiologie infectieuse de l’Institut Robert Koch à Berlin. La soirée sera présentée par Thomas Kausch, et se terminera par un verre de vin convivial.

Le film a été diffusé sur ARTE le vendredi 15 octobre 2010 à 21h45. Il peut être visionné au choix en français ou en allemand.