L’Institut Max Planck de Garching développe un nouvel outil de mesure pour le projet ITER

A la tête d’un consortium allemand de la recherche et de l’industrie, l’IPP (Institut Max Planck de Physique des Plasmas) de Garching [1] s’est vu accorder 4,8 millions d’euros sur quatre ans par l’agence ITER de l’Union Européenne « Fusion for Energy ». L’objectif de ce projet est de montrer qu’il est possible de générer de l’électricité à partir de la fusion nucléaire – phénomène similaire à celui présent dans le coeur du soleil.

Lire la suite

Une étude sur le vieillissement des matériaux au sein des centrales nucléaires

Les centrales nucléaires européennes sont typiquement conçues pour une durée de fonctionnement d’environ 40 ans. Indépendamment de la transition énergétique allemande et de la décision de sortie du nucléaire qui y est associée en Allemagne, les conditions pour un fonctionnement plus long des centrales nucléaires (de 60 à 80 ans) font l’objet de travaux de recherche dans plusieurs pays.

Lire la suite

Nanostructures stables : développement de matériaux pour des cellules solaires organiques

Dans le cadre d’études sur les cellules solaires organiques, des chercheurs de l’Université Martin-Luther de Halle-Wittenberg (MLU – Saxe-Anhalt) et de l’Université de Bayreuth (Bavière) ont réussi à agir sur la structure des polymères à chaines longues, de manière à ce qu’ils génèrent par eux-mêmes des structures de taille réduite et actives électroniquement. Cette découverte pourrait présenter des perspectives dans le développement de cellules solaires organiques.

Lire la suite

Adoption du projet de loi sur le choix des sites de stockage définitif des déchets nucléaires de haute et moyenne activité à vie longue

Une Commission composée de 33 membres issus des milieux scientifiques, de la société civile, du Bundestag et du Bundesrat devra proposer d’ici fin 2015 des critères de choix et d’exclusion des sites, assortis d’exigences de sûreté. En outre, un Office fédéral de gestion technique des déchets nucléaires sera mis en place courant 2014, afin de renforcer le caractère scientifique du processus de sélection. Cette création répond à l’exigence européenne de séparation des exploitants et des autorités de surveillance.

Lire la suite

Gestion des déchets nucléaires : accord politique sur la procédure de genèse d’une loi permettant la sélection d’un site de stockage définitif

Le gouvernement fédéral, les Länder et les formations politiques ont convenu le 9 avril 2013 de mettre en place dès que possible un projet de loi pour la sélection d’un site de stockage définitif des déchets nucléaires de haute activité ; la dite loi devrait être adoptée au Bundestag d’ici la fin de l’année parlementaire, soit début juillet.

Lire la suite

Sortie du nucléaire : l’Allemagne n’importe pas plus d’électricité nucléaire

L’Institut d’écologie appliquée (Oko-Institut), basé à Fribourg (Bade-Wurtemberg), vient de publier une étude réalisée à la demande de l’association Greenpeace Deutschland et portant sur les « Conséquences de la sortie du nucléaire allemande sur les échanges d’électricité avec les pays voisins » [1]. Sa principale conclusion porte sur le fait que malgré la fermeture de 8 des 17 centrales nucléaires allemandes en 2011, les importations d’électricité d’origine nucléaire n’ont pas augmenté. Cette conclusion va à l’encontre de l’allégation régulièrement mise en avant par les détracteurs de l’Energiewende (tournant énergétique) allemand, selon laquelle la sortie progressive du nucléaire en Allemagne serait contrecarrée par l’augmentation des importations d’énergie nucléaire.

Lire la suite

VIRTUS : un laboratoire souterrain virtuel pour le stockage final des déchets radioactifs

Le 28 juin 2012, lors des 15èmes journées de la science de l’Institut Fraunhofer de production et d’automatisation (IFF) de Magdeburg (Saxe-Anhalt), a été présenté le projet VIRTUS. Financé en partie par le Ministère fédéral de l’économie (BMWi), VIRTUS a été réalisé à l’IFF en collaboration avec l’Office fédéral de géologie et de matières premières (BGR), la Société de sûreté des réacteurs et installations nucléaires (GRS), ainsi que l’entreprise DBE TECHNOLOGY GmbH.

Lire la suite

Stockage final des déchets radioactifs : la chimie au service de la recherche nucléaire

La recherche de sites souterrains pour le stockage final des déchets radioactifs requiert l’étude des roches qui sauront contenir la radioactivité pendant des centaines de milliers d’années. Différents projets de recherche s’intéressent ainsi au développement de méthodes et d’outils d’analyse afin de déterminer les roches argileuses ou salines qui permettront de stopper durablement les rayonnements émis par les déchets entreposés.

Lire la suite

Une Commission d’éthique pour les déchets radioactifs

Une Commission d’éthique ainsi qu’un nouvel Institut fédéral pour le stockage final des déchets radioactifs doivent être créés. Reprenant le concept de la commission d’éthique créée pour l’évaluation de la décision de sortie du nucléaire [1], le Gouvernement fédéral a proposé la mise en place d’une autre commission afin d’évaluer « scientifiquement et de manière transparente » les possibilités de site et les conditions de stockage des déchets radioactifs. En effet, les experts du sujet ainsi que les citoyens seront largement impliqués dans le processus décisionnel concernant ces choix afin d’en assurer « les bases éthiques de responsabilité ». Une plateforme internet devrait être créée afin de diffuser les documents nécessaires à la prise de décision. Les difficultés rencontrées et la polémique sur le site salin de Gorleben (Basse-Saxe), historiquement seule possibilité envisagée pour le stockage définitif des déchets à haute activité, ont beaucoup marqué le débat sur l’énergie nucléaire en Allemagne.

Lire la suite

Du tungstène solide dans la chambre de combustion du réacteur à fusion JET

Les scientifiques et les ingénieurs du Centre de recherche de Jülich (FZJ – Rhénanie du Nord-Westphalie) ont conçu et construit de nouveaux composants essentiels de la paroi intérieure de la chambre de combustion pour le réacteur nucléaire à fusion expérimental JET [1], leader mondial dans ce domaine. Avec la paroi « ITER-like » réalisée à base de tungstène solide, le FJZ contribue au succès du réacteur à fusion international ITER [2].

Lire la suite