Ecoles doctorales de l’Université Technique de Dresde

Une première école doctorale démarrée en 2006 au sein de l’Université Technique (TUD) de Dresde (Saxe) va être prolongée, alors qu’une seconde va être mise en place. Ces structures, soutenues par l’agence allemande des moyens pour la recherche (DFG), ont pour but d’offrir à un effectif réduit de doctorants un encadrement de haut niveau ainsi que des moyens afin de mener leurs travaux de thèse.

 

Fondée en 2006, l’école doctorale « Nano- et biotechnologies pour les systèmes électroniques » va être financée pour 4,5 années supplémentaires (jusqu’en 2015). Elle a reçu un budget global de 3 millions d’euros. Actuellement 16 doctorants mènent leurs travaux de thèses au sein de cette structure, qui réunit une quinzaine de professorat (électrotechnique, informatique, science des matériaux, physique, chimie, biologie, médecine…). Les travaux de recherche portent sur l’utilisation de nouveaux procédés en nanotechnologie et de matériaux biologiques en microélectronique. Les nanotechnologies se caractérisent par le phénomène d’auto-organisation. Or, dans la nature les molécules biologiques remplissent des fonctions parfois complexes au sein des cellules. Il est possible d’utiliser les propriétés de certaines de ces molécules pour reproduire des composants de base, qui pourraient ensuite s’auto-assembler.

 

La DFG a également décidé d’accorder une enveloppe de 3,6 millions d’euros pour la création et le fonctionnement pour 4,5 années d’une nouvelle école doctorale au sein de la TUD, sous le nom de « Magnétisme et supraconduction itinérants au sein des liaisons intermétalliques ». Il est prévu que 26 étudiants effectueront leur doctorat au sein de cette structure. Les travaux sur la supraconduction et le magnétisme porteront notamment sur l’influence de ces phénomènes au sein des matériaux modernes. Ils seront encadrés par une équipe universitaire de 17 personnes, comprenant des professeurs, des chargés de cours et de jeunes chercheurs issus de la chimie et de la physique expérimentale et théorique. Cette équipe d’encadrement provient de la TUD, mais aussi de l’Institut Leibniz de recherche en matériaux (IFW) et de l’Institut Max Planck de physique des systèmes complexes (MPI-PKS) et de l’Institut Max Planck de haute sécurité en physique et chimie des corps solides (CPFS).

 

Source :

– « Grünes Licht für neues Physik-Graduiertenkolleg », dépêche idw – 29/11/2010, http://idw-online.de/pages/en/news399347
– « 3 Millionen Euro für Dresdner Graduiertenkolleg », dépêche idw – 29/11/2010, http://idw-online.de/pages/en/news399352

Rédacteur :

Etienne Balli, etienne.balli@diplomatie.gouv.frhttps://www.science-allemagne.fr