Les dispositifs médicaux, cibles des caisses d’assurances maladies allemandes

Le scandale des implants mammaires et ses répercussions en Allemagne (un millier de cas reconnus) poussent les caisses d’assurances maladies allemandes (Gesetzlichen Krankenkassen in Deutschland, GKV) à demander de meilleures garanties de la part des fabricants de dispositifs médicaux. En effet, du matériel médical tel que des prothèses de la hanche, des stents coronariens ou encore des valves cardiaques ne sont pas soumis à une réglementation stricte. Doris Pfeiffer, présidente du GKV, souligne l’importance « d’établir une réglementation au niveau européen, à l’exemple de ce qui s’est fait dans les médicaments depuis le scandale du Contergan. »

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La chute des dons d’organes inquiète les experts en maladies digestives

La société allemande pour les maladies digestives (DGVS) [2] est préoccupée par la baisse significative des dons d’organes : de janvier à septembre 2012, la Fondation allemande pour les transplantations d’organes (DSO) dénombre seulement 829 dons, soit environ 8% de moins que l’année précédente sur la même période, alors que dans le même temps les demandes d’organes sont en progression.

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L’Allemagne renforce son approche transverse entre science, technologie et société

Les sphères scientifiques, technologiques et sociales sont étroitement liées dans le quotidien des sociétés modernes. Du fait de leurs influences mutuelles et de l’accès à l’information, leurs interactions sont de plus en plus prises en compte dans la politique de recherche allemande : elles sont par exemple devenues un thème central de la Stifterverband, la fédération des fondations soutenant la science, ainsi que de nouveaux cursus « science et technologie », (Science & Technology Studies, STS), un domaine de recherche encore récent en Allemagne. Dans cette optique, trois scientifiques spécialistes de ce domaine viennent de publier l’ouvrage académique « Science & Technology Studies – une introduction anthropologique », premier essai collectif en langue allemande sur les STS du point de vue de l’anthropologie sociale. Il donne un aperçu de ce domaine de recherche émergent, complété par plusieurs études de cas empiriques en Allemagne.

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Un Centre scientifique allemand pour l’Egypte

Le Ministre fédéral des affaires étrangères, Guido Westerwelle, a inauguré le 13 novembre 2012 le Centre scientifique allemand (DWZ) [1] du Caire. « Le DWZ est le résultat d’une longue coopération scientifique entre l’Allemagne et l’Egypte, à laquelle l’Office allemand des échanges académiques (DAAD) a largement contribué. C’est un véritable phare pour la science », souligne Margret Wintermantel, présidente du DAAD. Le DWZ doit permettre aux établissements d’enseignement supérieur ainsi qu’aux organismes d’éducation et de recherche allemands de mutualiser leurs efforts et d’approfondir leurs contacts avec les chercheurs et les entreprises égyptiens.

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La société Fraunhofer et l’Université de Southampton explorent ensemble le web du futur

La Société Fraunhofer et l’Université de Southampton (Royaume-Uni) ont lancé le 19 novembre 2012 un partenariat de recherche stratégique sur le thème de la science de l’internet, ou « Web Science ». L’objectif est de développer de nouveaux services et technologies pour le World Wide Web. La Société Fraunhofer s’implique dans la coopération par le biais de son institut pour l’analyse et les systèmes d’information intelligents (Fraunhofer IAIS, Sankt Augustin, Rhénanie du Nord-Westphalie) et l’institut pour les systèmes de communication ouverts (Fraunhofer FOKUS, Berlin).

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Juqueen de Jülich devient le premier supercalculateur en Europe

« Juqueen », le nouveau supercalculateur du Centre de recherche de Jülich (Rhénanie du Nord-Westphalie) décroche la 5e place dans le classement mondial « TOP500 » publié le 12 novembre 2012, selon sa fréquence semestrielle. Il devient ainsi le premier supercalculateur en Europe développant une performance de plus de cinq pétaflops – l’équivalent de cinq trillions (cinq millions de milliards) de calculs par seconde, la machine ouvrant toujours plus de nouvelles possibilités pour le calcul intensif destiné aux projets de grande envergure dans l’astrophysique, la génétique ou la science des matériaux.

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