Les projets d’avenir dans les TIC exposés au CeBIT de Hanovre

Du 14 au 18 mars 2016 s’est déroulé le CeBIT de Hanovre (Basse-Saxe). Ce rendez-vous permet d’une part aux start-up, notamment des start-up françaises labellisées « French Tech » de développer leur marché en Allemagne et à l’international et d’autre part à l’Allemagne de mettre en avant ses institutions de recherche et ses entreprises.

 

Le CeBIT est l’un des principaux salons au monde dans le secteur des nouvelles technologies, et se tient tous les ans au mois de mars à Hanovre. Traditionnellement, le salon met à l’honneur un pays partenaire. Après le Royaume-Uni en 2014 et la Chine en 2015, il s’agissait cette année de la Suisse, avec l’objectif de renforcer la coopération entre l’Allemagne et la Suisse dans le secteur de l’économie numérique.

 

La thématique principale de cette édition était la « d !conomy : join – create – succeed » (« digital economy », économie numérique). Au travers de la devise « participer, concevoir et réussir », le salon s’est focalisé sur l’intégration de l’homme dans les processus de transformation numérique touchant l’économie et la société. Les enjeux entourant cette question, et plus généralement l’avenir des nouvelles technologies, ont été discutés lors des nombreuses conférences organisées en marge du salon.

 

Les start-ups présentes sur le salon étaient regroupées au sein d’une plateforme dédiée. Dix start-ups étiquetées French Tech ont présenté leurs innovations dans les domaines des mégadonnées, de la santé numérique, des réseaux mobiles, de la maison connectée, des TIC appliquées aux ventes et de la sécurité informatique.

 

Par ordre alphabétique, les start-up sont Adservio, AMA, Appaloosa Technology, EnerBee, Ledger Wallet, SLIMPASS, SoftCorner, Tangible Display, TILKEE et VIZE. L’entreprise Aldébaran, qui fabrique les robots Nao et Pepper, avait également une place de choix à l’entrée du pavillon qui accueillait les conférences.

Outre les principales entreprises du secteur, une forte présence des organismes est à signaler. Parmi les institutions allemandes qui sont venues exposer au salon, étaient notamment présentes la société Fraunhofer, le Centre de recherche sur l’intelligence artificielle (DFKI), l’Institut de technologie de Karlsruhe (KIT, Bade-Wurtemberg) et l’Université technique de Brunswick (Basse-Saxe) et l’Université technique de Berlin. La plupart des Länder étaient représentés sur le salon, afin de faire la promotion des universités et centres de recherche de leurs territoires.

 

Les ministères fédéraux concernés par la thématique du CeBIT ont disposé de stands. Le ministère fédéral de l’Économie et de l’Énergie (BMWi) a organisé son stand autour des sujets de connectivité, des start-up et des données. Des pitchs de start-up ont été régulièrement organisés, pour mettre à l’honneur des projets financés par le BMWi qui ont réussi. Le ministère fédéral de l’Enseignement et de la Recherche (BMBF) a conçu son stand avec la présentation de nouveaux projets de recherche ayant reçu le soutien du ministère et porté par des jeunes chercheurs ou étudiants, en relation avec la mobilité connectée et les télécommunications.


Le ministère fédéral de l’Intérieur était aussi fortement représenté au travers de ses organismes d’expertise en informatique, notamment le conseil de planification en informatique (IT-Planungsrat), accompagné de l’Association allemande des technologies numériques (Bitkom). En effet, le traitement informatique des données pour faire face à la crise des migrants a occupé une place significative.

 

Plus d’informations :

Site internet du salon (en anglais ou en allemand) : http://www.cebit.de/home

 

Source : Participation du rédacteur à l’évènement

 

Rédacteur : Aurélien Gaufrès, aurelien.gaufres[at]diplomatie.gouv.fr – www.science-allemagne.fr