Un yaourt contre la maladie de Parkinson

Une étude menée par des chercheurs de l’Institut Max Planck de biologie moléculaire et cellulaire et de génétique de Dresde (Saxe) montre qu’un apport en enzymes D-lactate et glycolate pourrait freiner voir stopper la destruction de la substance noire [1].

 

 


Crédits : Vonno

Les substances issues du gène DJ-1 [2], le D-lactate et le glycolate, joueraient donc un rôle dans le maintien d’un taux de mitochondries efficaces élevé, et ainsi prévenir la dégénérescence neuronale. Les chercheurs ont ainsi pu traiter des cellules affectées par la maladie de Parkinson, et restaurer l’activité des mitochondries.

Le mécanisme moléculaire en jeu n’est pas encore entièrement maîtrisé, néanmoins les chercheurs souhaitent désormais développer un yaourt enrichi en D-lactate et/ou glycolate, qui pourrait être un moyen de prévention et de protection contre cette pathologie. Ils ont par ailleurs déposé un brevet dans ce sens.

[1] Le tableau clinique est la conséquence de la perte de neurones du locus niger (ou « substance noire »). Cette dernière est une toute petite zone du cerveau (taille approximative d’une lentille). Elle tire son nom de la neuromélanine présente dans ses cellules : ce pigment foncé les fait paraître noires.

[2] Le gène DJ-1 appartient à la famille des glyxolases. Cette famille de gènes est capable de détoxifier les sous-produits issus du métabolisme mitochondrial, qui sont particulièrement agressif pour la substance noire des neurones.

 

Pour en savoir plus, contacts :

Dr. Teymuras Kurzchalia – tél. : +49 351 210 2567 – email : kurzchalia@mpi-cbg.de

 

Sources :

Communiqué de presse Société Max-Planck – 31.07.2014 – http://www.mpg.de/8334548/Parkinson-yoghurt

 

Rédacteur :

Louis Thiebault, louis.thiebault@diplomatie.gouv.fr – https://www.science-allemagne.fr