3eme Café des sciences de l’Ambassade de France à Berlin, jeudi 30 Septembre à 17h : « Néandertaliens et Dénisoviens: les autres humanités »

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Lorsqu’Homo Sapiens quitta l’Afrique, l’Eurasie était déjà occupée depuis des centaines de milliers d’années par les Néandertaliens et les Dénisoviens, d’autres groupes humains représentant nos plus proches cousins. Les récentes avancées scientifiques dans les domaines de la génétique et de l’imagerie 3D ont permis d’en apprendre plus sur ces groupes. L’étude morphologique des restes fossiles permet d’apporter de nouvelles informations sur leur croissance et leur état de santé. Notre capacité à extraire l’ADN de ces restes et des sédiments de sites archéologiques permet quant à elle de retracer l’histoire des migrations humaines, ainsi que les relations entre groupes. Ces découvertes nous permettent d’en apprendre davantage sur leur histoire évolutive, et révèlent une histoire complexe, marquée par le métissage.

Pour nous apporter leur éclairage sur les dernières découvertes archéologiques, nous avons invité Alexandra Schuh et Stéphane Peyrégne, chercheurs à l’institut Max Planck d’Anthropologie évolutive de Leipzig. Ils nous parleront de l’évolution de notre conception des Néandertaliens et Dénisoviens, et nous expliqueront comment l‘étude de l’ADN contribue à reconstruire une histoire de plus en plus détaillée de ces groupes humains.  

Alexandra Schuh vient de défendre son doctorat en Paléoanthropologie au sein du département d’Evolution humaine de l’institut Max Planck d’Anthropologie Evolutive de Leipzig. Elle sera très prochainement postdoctorante au sein du laboratoire PACEA (De la Préhistoire à l’Actuel : Culture, Environnement et Anthropologie) de l’université de Bordeaux. Ses recherches se concentrent sur la croissance et l’évolution morphologique de la face chez les fossiles de la lignée humaine.

Stéphane Peyrégne est postdoctorant en génétique des populations au sein du département de Génétique évolutive de l’institut Max Planck d’Anthropologie Evolutive de Leipzig. Il utilise l’ADN ancien pour étudier les relations entre les hommes modernes, les Néandertaliens et les Dénisoviens, mais aussi leur histoire évolutive en identifiant les gènes qui ont été bénéfiques au cours de l’évolution humaine.

Source : Service pour la science et la technologie de l´Ambassade de France à Berlin

Contact : Eloïse Soulier eloise.soulier[at]diplomatie.gouv.fr