Université de Göttingen : un robot récemment mis au point pourrait assurer des tâches d’assistance à la personne dans la vie de tous les jours

Un robot récemment mis au point pourrait assurer des tâches d’assistance à la personne dans la vie de tous  les jours Des chercheurs de l’Université de Göttingen et du « Bernstein Focus Neurotechnology Göttingen » (BFNT) ont mis au point une méthode d’animation de robots leur permettant d’apprendre à fluidifier des séquences de mouvements, ce qui est nécessaire notamment pour écrire ou pour saisir des objets. L’approche mathématique mise au point par les chercheurs sous la houlette du professeur Florentin Wörgötter, responsable du « Bernstein Focus Neurotechnology » à l’Université de Göttingen, mérite d’être

évoquée car elle peut s’appliquer facilement aux actions les plus diverses et génère des mouvements particulièrement doux.

À l’avenir, cette technique pourrait permettre aux robots de verser du liquide dans un verre ou de remplir un lave-vaisselle, procurant ainsi une assistance à chacun dans sa vie de tous les jours. La plupart des mouvements humains sont formés d’une chaîne d’actions individuelles liées automatiquement les unes aux autres. Lorsque les enfants apprennent à écrire, ils commencent par manier le crayon d’une façon très saccadée. À mesure que le temps passe, ils s’améliorent de plus en plus et parviennent à joindre les lettres entre elles. Les machines, en ce qui les concerne, travaillent jusqu’à présent uniquement en accomplissant
une chaîne de mouvements. L’équipe du professeur Wörgötter a modifié la base mathématique de ces ordres de contrôlecommande en intervenant sur une foule de détails essentiels. Il en résulte que le robot a la possibilité de combiner de manière dynamique des actions telles que l’écriture de plusieurs lettres.
Cela rend les mouvements du robot bien plus proches de ceux de leurs modèles biologiques naturels. « D’ici 10 à 15 ans, les robots joueront un rôle important dans le service à la personne. Il est donc important que les mouvements des machines se rapprochent de plus en plus de ceux des humains et soient par conséquent davantage prévisibles afin qu’il soit possible d’interagir avec eux sans risque d’accident », explique le professeur Wörgötter

 

Sources : Lettre d’information « Research in Germany »

www:Research-in-Germany.de

 

Pour en savoir plus : www.uni-goettingen.de
Contact : Professeur Florentin Wörgötter, Université Georg-August,
Göttingen; E-mail : worgott@physik3.gwdg.de