Livre blanc sur l’#IA : l’Allemagne soumet ses commentaires à la Commission européenne

Le 29 juin 2020, le gouvernement fédéral allemand a présenté à la Commission européenne sa déclaration sur le Livre blanc sur l’intelligence artificielle et sur le « Rapport sur l’impact de l’intelligence artificielle, de l’Internet des objets et de la robotique sur la sécurité et la responsabilité ». L’objectif est de promouvoir un développement et une utilisation de l’IA centrée sur l’humain et le bien commun ainsi que de promouvoir la compétitivité et l’innovation dans l’Union européenne.

Les ministères de l’Éducation et de la Recherche, de l’Économie et de l’Énergie, du Travail et des Affaires sociales, de l’Intérieur, de la Construction et des Affaires urbaines, et de la Justice et de la Protection des consommateurs ont joué un rôle de premier plan dans cette déclaration.

La ministre fédérale Anja Karliczek a déclaré : « Nous voulons que l’Europe devienne le leader mondial de la recherche et de l’application de l’IA. Pour y parvenir, nous avons besoin d’excellentes conditions de recherche et de transfert. Après tout, la recherche et le développement est un élément central de la chaîne de valeur ajoutée et constituent donc la base d’un succès économique durable. Il est important que les applications d’IA soient fiables et dignes de confiance avant que les systèmes d’IA soient largement utilisés. Cette réglementation devrait donc renforcer la confiance dans l’IA et en même temps créer des conditions favorables à l’innovation ».

Le ministre fédéral Peter Altmaier a précisé : « Il est temps d’investir dans des initiatives clés en matière d’intelligence artificielle et de garantir ainsi la force d’innovation et la compétitivité de demain – notamment pour faire face à des crises telles que la pandémie COVID 19. Il faut aider les petites et moyennes entreprises à utiliser l’intelligence artificielle. Lors de la réglementation, il faut veiller à ce que les innovations soient encouragées plutôt qu’inhibées ».

Le ministre fédéral Hubertus Heil a déclaré : « L’Europe doit poursuivre sa propre voie de numérisation avec assurance. Il s’agit notamment de se mettre d’accord sur un cadre réglementaire commun en matière d’IA. Les objectifs de protection – qu’il s’agisse de transparence ou de traçabilité – doivent s’inscrire dans un cadre juridique qui reste à élaborer. Le Livre blanc de la Commission européenne est une étape importante pour notre souveraineté dans le monde numérique ».

Le ministre fédéral de l’intérieur Horst Seehofer a affirmé: « L’intelligence artificielle est en train de changer notre monde de façon permanente et elle s’infiltre de plus en plus dans notre vie quotidienne, dans le monde des affaires et dans l’administration. En tant que ministre responsable de la protection des données, il m’est important que les applications d’IA soient non seulement innovantes mais aussi sûres, c’est-à-dire à l’abri des attaques, du sabotage et des fuites de données. Je m’engage à garantir une IA Made in Europe, qui soit orientée vers le bien commun, conforme à nos lois et à nos valeurs, mais en même temps ouverte au développement ».

La ministre fédérale Christine Lambrecht a précisé: « La confiance est également une donnée importante à l’heure de l’évolution du numérique. Je suis donc d’autant plus heureuse que la Commission européenne ait présenté dans son Livre blanc des initiatives importantes pour le traitement futur de l’intelligence artificielle. Ce n’est que si les risques de l’IA sont systématiquement pris en compte qu’il sera possible de profiter des bénéfices de la technologie et d’obtenir une large acceptation au sein de la population. Je voudrais soutenir activement la Commission européenne dans cette voie ».

Source: Communiqué de presse 087/2020 du BMBF