L’Allemagne devient membre fondateur du « Partenariat mondial sur l’intelligence artificielle » le #GPAI initié par la France et le Canada
Selon le ministre fédéral de l’Économie Peter Altmaier , « l’intelligence artificielle peut contribuer à résoudre de nombreux problèmes mondiaux tels que les pandémies et le changement climatique. Le GPAI rassemble donc des experts du monde entier pour élaborer des propositions de solutions et des contributions au débat sur le développement de l’IA. L’Allemagne peut apporter une contribution importante à cet égard, en tant que site de recherche, d’innovation et d’industrie. L’objectif est de coopérer en matière d’IA dans le monde entier afin de développer des innovations au profit de tous ».
Le ministre fédéral du travail Hubertus Heil a précisé : « La transformation numérique est un défi mondial. Il est donc important de coopérer au niveau international et de développer une compréhension commune des changements apportés par l’intelligence artificielle. Nous nous sommes engagés à utiliser l’IA de manière responsable et centrée sur les personnes. Le GPAI nous aidera à mieux connaître ces changements et à suivre cette voie avec nos partenaires internationaux ».
Le GPAI a été initié par le Canada et la France au sein du G7. Outre les pays du G7 – Canada, France, Royaume-Uni, Italie, Japon, États-Unis et Allemagne, sont également membres du partenariat mondial : l’Australie, l’Inde, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, Singapour, la Slovénie, la Corée du Sud et la Commission européenne [1] . Le GPAI est le premier forum multilatéral multipartite au monde, axé sur l’intelligence artificielle, ayant pour but de renforcer la coopération internationale.
Le GPAI réunira des experts de la recherche, de la politique, des affaires et de la société civile du monde entier pour suivre les développements dans le domaine de l’intelligence artificielle et pour élaborer des recommandations indépendantes à l’intention des décideurs politiques. La mission du GPAI est de soutenir et d’accompagner une utilisation responsable de l’IA basée sur les droits de l’homme, les libertés fondamentales, l’inclusion, la diversité, l’innovation, la croissance économique et le bien-être public ainsi que d’atteindre les objectifs de développement durable (SDG) des Nations Unies.