L’Azerbaïdjan envisage de créer un centre de nanotechnologies en Rhénanie du Nord-Westphalie

La compagnie pétrolière nationale d’Azerbaïdjan, State Oil Company of Azerbaijan Republic (SOCAR), l’agence NRW.INVEST et le Cluster NanoMikro+Werkstoffe.NRW ont récemment signé un mémorandum commun sur l’établissement d’un centre de recherche et de production de la compagnie SOCAR en Rhénanie du Nord-Westphalie (NRW). En s’implantant ainsi dans l’Union Européenne (UE), la compagnie nationale souhaite d’une part suivre le développement des nanotechnologies dans le marché de l’UE. D’autre part, elle vise à breveter et à commercialiser ses propres nanotechnologies en UE.

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Le Centre de recherche nanotechnologique de l’Université de Münster s’agrandit

Témoin de l’engouement et des progrès accomplis en recherche sur les nanotechnologies, le Centre de recherche nanotechnologique (CeNTech) de l’Université Wilhelm de Westphalie de Münster (WWU – Rhénanie du Nord-Westphalie) a inauguré en janvier 2012 un nouveau bâtiment portant le nom CeNTech II. Le CeNTech bénéficie désormais d’une surface supplémentaire de 1.300 m2 de laboratoires et de bureaux, s’ajoutant aux 2.400 m2 de la construction initiale (CeNTech I) datant de 2003 [1]. L’inauguration de CeNTech II s’accompagne de la création de 70 emplois.

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Premier auto-assemblage de structures nanométriques en deux étapes

Il existe deux approches principales pour construire des objets ou des systèmes nanométriques : la voie descendante (top-down) et la voie ascendante (bottom-up). La voie « top-down » consiste à pousser jusqu’à ses limites extrêmes la miniaturisation des éléments, issus de la transformation de matériaux en partant de l’échelle macroscopique. Inversement, l’approche « bottom-up » réside en l’assemblage de la matière atome par atome.

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La plus petite mémoire magnétique du monde conçue à Hambourg

Des chercheurs d’IBM et du CFEL (Center for Free-Electron Laser Science) de Hambourg ont construit la plus petite unité de mémoire magnétique au monde. Les scientifiques ont besoin de seulement 12 atomes pour stocker un bit, l’unité de base de l’information. Un octet (8 bits) peut ainsi être inséré dans 96 atomes. A titre de comparaison, les disques durs modernes utilisent au moins un demi-milliard d’atomes pour enregistrer un octet. Le groupe, dirigé par le chercheur d’IBM Hambourg Heinrich Andreas et le chercheur du CFEL Sebastian Loth, a présenté son innovation dans la revue « Science » du 13 janvier 2012. Pour mémoire, le CFEL est une institution de collaboration entre le synchrotron à électrons allemand DESY, la Société Max Planck et l’Université de Hambourg.

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Une nano-oreille permet de détecter des sons de -60 dB

Une équipe de physiciens du cluster d’excellence « Nanosystems Initiative Munich » (NIM) dirigée par Andrey Lutich, de l’Université Ludwig-Maximilian de Munich (LMU – Bavière), a découvert un procédé permettant de détecter des sons jusqu’à -60 décibels (dB), une première. En comparaison, l’oreille humaine n’est capable de percevoir des ondes sonores qu’à partir de 0 dB [1].

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