#Foire d’ #Hanovre : #Industrie 4.0 et enjeux énergétiques en ligne de mire

La grand-messe allemande de l’industrie a fait la part belle à la transformation numérique. Usine 4.0, industrie du futur, robotique et intelligence artificielle sont donc des thèmes qui ont largement été explorés par de nombreux exposants et speakers sur l’ensemble de la semaine. La French Fab, la marque portée par Business France pour mettre en valeur les « pépites » françaises de l’industrie était ainsi bien représentée avec une trentaine d’entreprises sur le pavillon. Sur les thématiques industrie du futur, des coopérations bilatérales avec l’Italie, le Japon et les Etats-Unis ont pu être envisagées.

La notion de « digital twins », ces doubles numériques qui outillent le développement d’un produit de sa conception à sa mise sur le marché – voire au-delà – a largement été mise en valeur pendant la foire. Mais c’est sans conteste l’intelligence artificielle qui a tenu le haut du pavé pendant l’ensemble du salon. Comment concrètement intégrer l’intelligence artificielle dans les procédés ? Comment robots et ouvriers peuvent-ils coopérer dans l’usine de demain ? Sont autant de questions brûlantes d’actualité pour l’industrie. Avec de belles réalisations, comme ces robots 100% autonomes capables d’interagir de façon dynamique l’un avec l’autre.

Concernant l’énergie, de nos jours, l’électricité ne provient plus uniquement de centrales conventionnelles mais est également produite aussi bien par des process industriels complexes que chez des particuliers, à petite échelle. La notion de « prosumers » définit cet inversement des rôles entre producteurs et consommateurs d’électricité qu’il convient de guider. Comment le marché se développe-t-il à l’ère de la production décentralisée de l’énergie est une des questions principales posées lors de la foire d’Hanovre.

Efficacité énergétique, réseaux de transports de l’électricité et smart-grids, centrales virtuelles et énergies renouvelables sont donc autant de domaines présentés par les exposants, dont de nombreuses entreprises et start-ups françaises. Mais le sujet phare reste celui du stockage de l’énergie, sur lequel travaillent nombre d’instituts de recherche et cluster allemands (batteries lithium-ion, procédés de stockage hydrogène etc.). Pour résumer, toutes ces technologies doivent permettre de créer des réseaux énergétiques « intégrés », à même d’assurer la sécurité d’approvisionnement et la stabilité du réseau.

 

Rédacteurs : Fabien Baudelet, fabien.baudelet[at]diplomatie.gouv.fr, Philippine Régniez, philippine.regniez[at]diplomatie.gouv.fr – www.science-allemagne.fr