Des résultats prometteurs pour une nouvelle technologie d’électroencéphalographie

Le cerveau contient des milliards de cellules nerveuses qui communiquent entre elles grâce à des courants électriques. Cette activité peut être mesurée de façon indolore par EEG – une procédure maintenant devenue standard. Elle permet notamment de détecter des changements anormaux dans l’activité cérébrale ou de mesurer la performance cognitive des sujets lors d’expériences scientifiques.

Jusqu’à présent, l’EEG requérait un appareillage encombrant composé de 64 électrodes recevant le signal et reliées à un ordinateur permettant de traiter l’information. Un gel permettant de conduire le courant électrique devait également être posé sur la surface du crâne, ce qui obligeait le porteur à se laver la tête une fois l’enregistrement terminé. Des chercheurs de l’université d’Oldenburg ont développé un petit appareil nommé cEEGrid, qui peut être posé autour de l’oreille comme un sticker. Les signaux sont alors enregistrés sans fil, ce qui permet au porteur de conserver sa mobilité.

Les chercheurs de l’Institut Leibniz ont ensuite cherché à savoir si les données ainsi récoltées étaient aussi fiables que celles provenant d’un EEG traditionnel. Ils ont ainsi pu montrer que la configuration des données étaient la même avec les deux méthodes. Cependant, les signaux du mini-EEG sont plus faibles en comparaison. L’algorithme permettant d’analyser les données de l’EEG devra donc être adapté afin de mieux isoler les interférences et d’améliorer la qualité du signal.

Source : “Hirnströme messen : Mini-EEG zum Aufkleben”, communiqué de l‘IfADo, 07/06/2017 – http://www.ifado.de/blog/2017/06/07/hirnstroeme-messen-mini-eeg-zum-aufkleben/

Rédactrice : Laura Voisin, laura.voisin[at]diplomatie.gouv.fr – www.science-allemagne.fr