3,5 millions pour KFO 249, projet dédié aux troubles du système immunitaire inné

En septembre 2013 commence la seconde phase du projet mené par le groupe de recherche clinique (Klinischen Forschergruppe – KFO) intitulé « Les défauts du système immunitaire inné dans les maladies auto-immunes et auto-inflammatoires » à la Faculté de médecine Carl Gustav Carus au sein de l’Université technique de Dresde (Saxe) [1].

Ce groupe de recherche clinique a été mis en place en 2010, avec un soutien de 3 millions d’euros sur une durée de trois ans. Après un avis favorable lors d’une évaluation en avril 2013, préalable au renouvellement du projet, le comité responsable des subventions de l’Agence allemande de moyens pour la recherche (Deutsche Forschungsgemeinschaft – DFG) a accordé un financement supplémentaire pour trois ans à hauteur de 3,5 millions d’euros.

 

Le système immunitaire inné joue un rôle central dans la défense contre les micro-organismes et dans les processus inflammatoires. A travers différents sous-projets (sept au total), les chercheurs étudient les maladies auto-inflammatoires et auto-immunes génétiquement définies ainsi que les effets des défauts dans le métabolisme de l’acide nucléique aux niveaux moléculaire et cellulaire. Leur objectif est l’identification des mécanismes physiopathologiques du système immunitaire inné afin de développer les connaissances actuelles sur certaines pathologies. Ainsi, ils ciblent les maladies systémiques auto-immunes chroniques (exemple : lupus érythémateux disséminé – LED), les maladies dégénératives inflammatoires chroniques (exemple : polyarthrite rhumatoïde). Mais aussi les pathologies réunies sous l’appellation de syndrome de fièvre périodique, qui réunit plusieurs maladies, génétiques ou infectieuses, toutes caractérisées par des épisodes récurrents de syndromes inflammatoires. Enfin, la recherche sur les mécanismes régissant le syndrome d’Aicardi-Goutières (une encéphalopathie auto-immune) est nécessaire à la compréhension des maladies multifactorielles immunologiques associées.

 

La combinaison interdisciplinaire des activités de recherche de diverses cliniques et instituts permet d’avoir une approche concertée de ces différentes pathologies. Plusieurs organismes sont en effet impliqués dans le groupe de recherche clinique :
– l’hôpital universitaire de Dresde ;
– le Centre de biotechnologie de l’Université technique de Dresde, qui est un centre interdisciplinaire mettant l’accent sur la recherche et l’enseignement en biologie moléculaire et en bio-ingénierie ;
– l’Institut Max Planck de biologie cellulaire et moléculaire et de génétique de Dresde, qui s’intéresse en particulier à la synthèse cellulaire, et notamment la morphologie et les interactions entre les cellules du vivant, du niveau moléculaire jusqu’à l’organisme entier.

 

Pour en savoir plus, contacts :

 

Site internet du projet (en anglais) : http://www.kfo249dresden.de/forschergruppe-en

 

Sources :

 

« 3,5 Millionen Euro für Forschung zu Störungen des angeborenen Immunsystems », communiqué de presse de l’Université technique de Dresde – 20/09/2013 – http://redirectix.bulletins-electroniques.com/X3sHL

 

Rédacteurs :

Louis Thiebault, louis.thiebault@diplomatie.gouv.fr – https://www.science-allemagne.fr