L’origine de la contamination à la dioxine de la pulpe de betterave a été trouvée

 

Fin octobre 2011, une entreprise de production de sucre de Rhénanie-du Nord Westphalie (NRW) [1] avait signalé une contamination à la dioxine de sa pulpe de betterave [2]. Celle-ci avait été découverte lors de contrôles internes et ne concernait que le sucre dédié à la production d’aliments pour animaux.

Le 16 novembre 2011, l’origine de cette contamination a été clarifiée et le producteur de sucre concerné a corrigé les défauts techniques du processus de production de son usine. C’est dans la pulpe de betterave, matière de base du sucre, que de légers dépassements de la valeur maximale en dioxine avaient été détectés. L’encrassement de l’épurateur de gaz était à l’origine de cette contamination. Celui-ci doit purifier le gaz de ses éléments toxiques avant son utilisation dans la production de sucre.

Conséquence de cet encrassement, le gaz issu du four à chaux ainsi récupéré n’avait pas été convenablement purifié. Les éléments toxiques issus du réchauffement dans le four à chaux n’avaient ainsi pas pu être suffisamment éliminés et avaient abouti dans la chaîne du processus de fabrication. Ils y avaient enrichi l’eau de process, laquelle, à ce moment-là, est utilisée à plusieurs reprises. C’est par cet enrichissement dans le circuit de l’eau, que la contamination de la pulpe de betterave avait eu lieu.

Entre temps, l’entreprise a constaté et reconnu le dysfonctionnement du purificateur de gaz. Le circuit de l’eau de process a été réajusté, afin que l’enrichissement en éléments toxiques n’ait plus lieu. En outre, comme le prouvent les analyses de l’entreprise, le sucre destiné à l’alimentation humaine produit dans cette usine n’a été à aucun moment touché par la contamination en dioxine.

Les résultats des analyses officielles de la semaine précédente avaient déjà montré que plus aucun dépassement n’avait été détecté dans la pulpe de betterave de la production d’alors. Comme l’origine est maintenant établie et les perturbations techniques réparées, l’entreprise n’est plus contrainte d’effectuer de contrôle interne quotidien sur la dioxine. Depuis l’annonce de la découverte de la dioxine l’entreprise avait en effet été chargée par les autorités d’analyser la dioxine dans les lots d’aliments pour animaux produits.

[1] Pfeifer & Langen

 

Pour en savoir plus, contacts :

[2] « Dioxin-Funde in Futtermitteln aus Zuckerrüben » – http://redirectix.bulletins-electroniques.com/pFAsW

 

Sources :

« Ursache für Dioxin-Verunreinigung in Zuckerrübenschnitzeln gefunden », communiqué de presse du Ministère de l’environement de NRW – 16/11/2011 – http://redirectix.bulletins-electroniques.com/ULjMv

 

Rédacteurs :

Marie-Laetitia Catta, catta@afast-dfgwt.eu – https://www.science-allemagne.fr/