Café des sciences de l’Ambassade de France à Berlin : Du térawatt au picomètre – voyage au cœur des technologies de l’hydrogène, la vidéo est en ligne

Visionner ici

Ces ambitions représentent pour la science un défi considérable. Le besoin de recherche et d’innovation est omniprésent : pour la production d’hydrogène renouvelable avec l’électrolyse, pour son utilisation dans les transports avec les piles à combustibles « mobiles », ou encore dans la production d’acier avec le procédé de réduction directe, et dans de nombreux autres segments technologiques. La recherche sur les matériaux s’avère incontournable pour optimiser les procédés de conversion d’énergie, mais aussi pour adapter les infrastructures au transport et stockage de l’hydrogène. En effet, l’hydrogène est connu pour ses effets délétères sur les matériaux de structure, provoquant leur fragilisation et rupture de manière catastrophique et imprévisible.

Pour éclaircir ces grands enjeux de recherche, nous vous proposons le 23 juin prochain de 18h à 20h un échange avec deux chercheurs français travaillant en Allemagne sur ces questions :

Partant des enjeux systémiques de substitution des ressources fossiles grâce à l’hydrogène, nous explorerons les enjeux de l’électrolyse et le rôle fondamental de la science des matériaux dans cette transition. Du térawatt au picomètre, nous vous proposons un voyage au cœur des technologies de l’hydrogène.

  • Olivier Guillon est directeur à l’institut de recherche sur l’énergie et le climat du Forschungszentrum Jülich et professeur à l’université RWTH d’Aix-la-Chapelle depuis 2014. Ses travaux portent sur les matériaux et composants céramiques pour l’énergie, notamment dans la composition des piles à combustible et des électrolyseurs haute température. Il coordonne au sein de l’association Helmholtz le programme de recherche pluriannuel « Matériaux et technologies pour la transition énergétique », dans lequel les activités hydrogène jouent un rôle prépondérant.
  • Baptiste Gault dirige depuis 2016 un groupe de recherche sur la sonde atomique tomographique à l’institut Max Planck pour le fer et l’acier de Düsseldorf et enseigne au département des matériaux de l’Imperial College de Londres. Ses travaux, récompensés en 2020 par le prix Leibniz de la fondation allemande pour la recherche (DFG), portent sur la caractérisation à l’échelle atomique des matériaux. Depuis 2018, il étudie dans le cadre d’un projet européen (ERC-CoG) l’apport de cette technique aux technologies de l’hydrogène dans les matériaux de structure et aux matériaux pour l’économie de l’hydrogène.