Enquête sur l’étiquetage des denrées alimentaires en Allemagne: soixante-neuf pour cent des allemands plébicitent le système francais #Nutri-Score
La majorité des allemands sont favorables à l’étiquetage des denrées alimentaires avec le système français Nutri-Score @univ_paris13 – c’est le résultat d’une enquête représentative menée par l’Institut Forsa pour le compte de plusieurs organisations médicales et scientifiques et pour l’organisation de consommateurs « »Foodwatch ». Soixante-neuf pour cent des personnes interrogées ont préféré le Nutri-Score au modèle d’étiquetage « Guide pour l’alimentation », proposé par la ministre fédérale de la Nutrition Julia Klöckner.
Le « Guide nutritionnel », proposé par la ministre fédérale de la Nutrition Julia Klöckner, a échoué auprès de la majorité des consommateurs : seulement vingt-cinq pour cent se sont déclarés en sa faveur. La majorité des participants à l’enquête[1] l’ont qualifié de » compliqué » et de » déroutant « . Les organisations ont recommandé à la secrétaire d’état de mettre en oeuvre le Nutri-Score, développé par Equipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle U1153 (Inserm-Inra-Cnam-Université Paris 13)[2] le plus rapidement possible.
« L’enquête le montre : les consommateurs allemands ont plébicté le Nutri-Score. Ce Nutri-Score a prouvé son efficacité dans plus de 35 études scientifiques », a déclaré Barbara Bitzer, porte-parole de l’alliance scientifique THANK et directrice de la Société allemande du diabète. « Nous attendons maintenant de Julia Klöckner, qu’elle mette en œuvre le Nutri-Score dès que possible. Une étiquette que la majorité des gens trouvent déroutante est scientifiquement inacceptable ».
L’Institut Forsa a présenté en ligne des exemples représentatifs d’aliments étiquetés avec les deux modèles de valeur nutritionnelle à 1003 consommateurs présélectionnés. On a ensuite demandé aux participants d’évaluer dans une comparaison directe, quel modèle est le plus compréhensible et tend à faciliter le choix d’aliments sains.
Les associations médicales et les associations de consommateurs réclament depuis longtemps des mesures contraignantes pour lutter contre la malnutrition et l’obésité – un étiquetage nutritionnel compréhensible aux couleurs des feux de signalisation est un élément important à cet égard. En l’absence d’une réglementation contraignante à l’échelle de l’UE, plusieurs pays ont maintenant introduit cet étiquetage sur une base volontaire. Le Nutri-Score, développé par des scientifiques français indépendants, est déjà utilisé en France et en Belgique, l’Espagne a annoncé son introduction et le Portugal, le Luxembourg et la Suisse discutent également de son introduction. Le modèle fait une évaluation globale de la composition nutritionnelle d’un produit en comparant les composants nutritionnels favorables et défavorables et en les classant sur une échelle de couleurs allant du vert au rouge. Le Nutri-Score permet de comparer d’un seul coup d’œil les valeurs nutritionnelles de différents aliments tels que les pizzas surgelées, les céréales pour petit déjeuner ou les yaourts aux fruits.
Sources et contacts :
Barbara Bitzer, Deutsche Diabetes Gesellschaft/ DANK
Sarah Häuser, foodwatch
Plus d‘information:
https://t1p.de/tbbs
https://t1p.de/kr3x
https://t1p.de/kw0r
[1]L’enquête a été commandée par :
L’Alliance allemande contre les maladies non transmissibles MERCI
Foodwatch e.V.
La Société allemande du diabète
La Société allemande de pédiatrie et de médecine de la jeunesse
La Fondation allemande pour le diabète
L’Association professionnelle des pédiatres et des jeunes médecins
DiabetesDE – Aide allemande contre le diabète
La Société allemande d’obésité
La Société allemande de médecine nutritionnelle
[2] https://www.univ-paris13.fr/lequipe-de-recherche-epidemiologie-nutritionnelle-eren-de-lufr-sante-medecine-biologie-humaine-de-luniversite-paris-13-a-publie-nouvelle-etude-plos-medicin/