Quelques innovations présentées lors de la conférence « Falling Walls » à Berlin.

Depuis 2009, à la date anniversaire de la chute du mur de Berlin, se tient dans la capitale allemande la conférence transdisciplinaire « Falling Walls » à laquelle des chercheurs reconnus mondialement participent pour exposer leurs derniers résultats. L’objectif de cette conférence est de confronter différentes disciplines scientifiques pour créer des liens entre elles. Un chercheur de l’Université de Sydney (Australie) a notamment présenté lors de l’évènement des innovations dans la robotique au service de l’agriculture.

Avec l’accroissement de la population et le changement climatique, nourrir la planète devient un enjeu important. Les récoltes risquent d’être affaiblies par des épisodes de sécheresse ou de tempête plus fréquents. C’est dans ce contexte que la robotique peut se développer pour assister les métiers de l’agriculture afin de rendre celle-ci plus efficace et moins polluante.

 

Le robot « Swag Bot » est destiné à la surveillance du bétail. Grâce à ses détecteurs, il peut repérer la présence de chaque bovin et se déplacer sur des terrains glissants, boueux comme des terrains en pente. Le travail de surveillance de l’éleveur s’en trouve donc facilité. Un autre robot est en développement pour reconnaître les vaches malades dans les troupeaux.


Le robot « Ladybird » est un toit mobile se déplaçant de façon autonome grâce à des cellules solaires qui le recouvrent le long des rangées de plantation pour semer des graines et effectuer la cueillette. Ce robot est aussi capable de repérer des plantes nuisibles à un stade précoce, bien avant que l’œil humain ne puisse en être capable. Il est capable d’épandre des pesticides à de manière ciblée, en quantité suffisante, sans excès, limitant ainsi leur consommation et leur impact sur l’environnement.


Des drones sont également développés pour surveiller la qualité nutritive des sols cultivés. En enregistrant de grandes quantités de données, il est possible de cartographier le terrain pour distinguer les zones où utiliser davantage d’engrais, diffuser davantage de semence, et aussi pour effectuer une agriculture raisonnée en cultivant différents légumes ou céréales sur une même parcelle de terrain.

 

Sources :

 

Rédacteur : Aurélien Gaufrès, aurelien.gaufres[at]diplomatie.gouv.fr – www.science-allemagne.fr