Comprendre les différences immunologiques entre les femmes et les hommes pour une médecine plus efficace

Le groupe de recherche est co-dirigé par Marcus Altfeld, de l’institut d’immunologie de l’UKE, et par Hanna Lotter, cheffe du groupe d’immunologie moléculaire des maladies infectieuses du BNITM. L’équipe s’intéresse, à l’aide d’études sur les humains et de modèles animaux, aux différences liées au sexe dans les maladies auto-immunes, les cancers et les maladies infectieuses. Son objectif est que ces différences puissent être mieux prises en compte dans le développement de traitements.

On sait déjà que les femmes et les hommes diffèrent dans leurs réponses immunitaires : les femmes développent une meilleure défense contre les agents pathogènes, et luttent donc en général plus efficacement contre les infections. De même, elles montrent une réponse immunitaire plus forte après les vaccinations ou contre certains types de tumeurs malignes.

Cet avantage immunitaire a cependant un revers : les femmes souffrent par exemple davantage d’inflammations persistantes et sont plus susceptibles de développer des maladies auto-immunes.

Les raisons pour lesquelles les femmes et les hommes sont différemment frappés par les immunopathies, ainsi que les mécanismes biologiques qui sous-tendent ces différences n’ont pas encore fait l’objet de recherches approfondies et sont actuellement étudiées par le groupe de recherche. L’équipe de chercheurs de l’UKE et du BNITM cherche, entre autres, à savoir comment les hormones sexuelles et les gènes du chromosome X influencent les différences entre les sexes dans les réponses immunitaires.

Source : https://www.bnitm.de/en/news/communications/7675-immununterschiede-zwischen-den-geschlechtern-verstehen-fuer-eine-bessere-personalisierte-medizin/

Rédaction : Éloïse Soulier eloise.soulier[at]diplomatie.gouv.fr