Des lampes LEDs utilisant des protéines à la place de terres rares

Des chercheurs des groupes d’ingénierie des matériaux avancées (« Engineering of Advanced Materials ») et de biologie synthétique (« Synthetic Biology ») de l’université Friedrich-Alexander (FAU) d’Erlangen-Nuremberg (Bavière) ont conçu de nouvelles diodes électroluminescentes (LED) en utilisant des protéines phosphorescentes à la place de terres rares.

 

La protéine choisie se présente en général en solution aqueuse. Pour l’utiliser comme couche phosphorescente sur une LED, cette solution a été mélangée à une solution plastique pour créer un gel qui est ensuite séché sous vide. Celui-ci se transforme ainsi en une pate suffisamment humide à l’intérieur pour assurer la cohésion des protéines. Si celles-ci subissaient un séchage simple, elles se décomposeraient aussitôt à température ambiante. Cette pate peut ensuite être appliquée comme couche phosphorescente, en lieu et place de terres rares telles que le Néodyme (Nd) ou l’Yttrium (Y).

 

La durée de vie et l’efficacité sont les mêmes que pour des LEDs traditionnelles. Cependant le procédé ayant été récemment développé en laboratoire, il n’est pas encore passé dans l’industrie. Il constituera ainsi certainement une alternative pour les prochaines générations de LED.

 

 

Plus d’informations :

Site de la FAU (en anglais et allemand) : fau.de

 

Source : « Umweltfreundliche LED: Proteine ersetzen seltene Erden », Article du journal en ligne Wiwo Green, 22/09/2015 – http://green.wiwo.de/umweltfreundliche-led-proteine-ersetzen-seltene-erden/

 

 

Rédacteur : Sean Vavasseur, sean.vavasseur[at]diplomatie.gouv.fr – www.science-allemagne.fr