La Bavière possède le plus puissant supercalculateur d’Europe

« SuperMUC », le nouveau supercalculateur du Centre de calcul Leibniz (LRZ) de l’Académie bavaroise des sciences (Munich) devient, avec plus de 3 pétaflops en performance de pointe, le quatrième superordinateur le plus rapide au monde et le numéro un en Europe, comme le démontre le classement international TOP 500 publié le 18 juin 2012. Pour réaliser ce classement, les experts internationaux (parmi lesquels Hans Meuer, pionnier du supercomputing, à l’origine de l’association internationale) testent pendant plusieurs heures la vitesse de l’ordinateur sur la base d’un programme de résolution de systèmes d’équations.

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La recherche sur les cellules photovoltaïques confiée à de jeunes chercheurs à Düsseldorf

Le Ministère fédéral de l’enseignement et de la recherche (BMBF) a confié à un groupe de jeunes chercheurs de l’Institut Max-Planck de recherche sur le fer (MPIE) [1] de Düsseldorf (Rhénanie du Nord-Westphalie) un projet sur les cellules photovoltaïques avec un financement prévu de 1,3 million d’euros. La physicienne franco-roumaine Oana Cojocaru-Mirédin, qui mène des recherches depuis décembre 2009 au MPIE, a été l’une des sept lauréats du concours organisé par le BMBF « BMBFNachwuchs – NanoMatFutur », parmi 36 candidats.

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Nouveau groupe de recherche pour des condensateurs économes en ressources

Dans le cadre de son programme de financement de recherche en stockage énergétique [1], le Ministère fédéral de l’enseignement et de la recherche (BMBF) soutient la création d’un groupe interdisciplinaire sur les condensateurs à l’Université d’Augsbourg (Bavière). Le projet, dénommé « Développement de condensateurs économes en ressources pour le stockage d’énergie sur courte durée » (ENREKON), sera financé à hauteur totale de 830.000 euros par le BMBF à compter du 1er août 2012 sur une durée maximale de cinq ans.

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Conversion et stockage chimiques de l’énergie – un nouvel Institut Max-Planck

L’institut Max-Planck de Mülheim sur la Ruhr (Rhénanie du Nord – Westphalie), spécialisé dans la recherche sur la chimie bio-inorganique, élargit ses champs de recherche et change de nom. La création d’un institut Max-Planck pour la conversion et le stockage chimiques de l’énergie avait déjà été annoncée en 2010 [1] mais elle vient seulement d’être lancée officiellement, dans le cadre des rencontres annuelles de la Société Max-Planck à Düsseldorf du 14 au 16 juin 2012 [2]. Le projet est soutenu par le gouvernement du Land.

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Du pétrole à la plante

Aujourd’hui, le pétrole et le gaz naturel restent les matières premières dominantes de l’industrie chimique, mais cet état de fait pourrait bientôt changer fondamentalement. L’avenir appartient, selon les experts, aux ressources renouvelables. C’est l’une des principales conclusions qui a été présentée au salon ACHEMA [1] de génie chimique de Francfort-sur-le-Main (Hesse), lundi 18 juin 2012, par le Gouvernement fédéral dans la feuille de route du groupe de travail sur les bioraffineries. Le document a été rédigé par une trentaine d’experts des mondes universitaire et industriel. Selon Georg Schütte, Secrétaire d’Etat au Ministère fédéral pour l’enseignement et la recherche (BMBF), « les bioraffineries seront les principales centrales de production pour la bioéconomie [2] de demain ». Pour valoriser la plante entière en respectant tous les constituants de manière à valoriser l’ensemble de la biomasse, de nouvelles installations sont nécessaires. C’est dans cette optique que le concept de bioraffinerie tend à se développer, et notamment en Allemagne où des usines pilotes ont déjà vu le jour.

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Stockage de l’hydrogène sur hydrures de bore pour piles à combustible

« Bor4Store », un nouveau projet européen coordonné par le Centre Helmholtz de Geesthacht (HZG, Schleswig-Holstein) et financé par l’Initiative technologique conjointe sur l’hydrogène et les piles à combustibles (FCH JU) [1], vise à développer des matériaux basés sur les hydrures de bore et capables de stocker de l’hydrogène. Les composés obtenus, constitués d’hydrogène et de bore, sont alors déversés sous forme de poudre dans un réservoir, alimentant à son tour une pile à combustible produisant de l’électricité ainsi que de la chaleur.

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Accord de coopération germano-russe de recherche sur les supercalculateurs

Un accord de coopération de recherche sur les supercalculateurs a été signé entre l’Allemagne et la Russie, en marge de la conférence de clôture de l’année germano-russe 2011-2012 pour l’enseignement, la science et l’innovation [1]. Du côté allemand sont associés les Centres Helmholtz de recherche en physique fondamentale DESY (synchrotron allemand d’électrons – Hambourg) et XFEL, ainsi que le Centre de recherche de Jülich (Rhénanie du Nord-Westphalie). Du côté russe, cette coopération implique l’Institut Kurchatov de Moscou ainsi que l’entreprise T-Platform.

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Observation de la réfraction des rayons Gamma par des lentilles de silicium

Les rayons lumineux se propagent plus lentement dans le verre d’une lentille que dans l’air. Cette propriété explique le phénomène de réfraction observable à l’interface des deux milieux [1]. L’indice de réfraction d’un milieu à une longueur d’onde donnée correspond au facteur de réduction de la vitesse de phase de la lumière dans le milieu, par rapport à la vitesse qu’elle aurait dans le vide. Par exemple, un verre ordinaire présente un indice de réfraction de 1,5 dans le domaine visible.

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La recherche marine en Allemagne

Les océans riches en diversité biologique, fournisseurs d’énergie, de nourriture et autres denrées importantes sont de précieux espaces à forte valeur économique. Ces derniers, intensivement utilisés par les humains, sont souvent insuffisamment protégés. Lire le dossier « La recherche marine en Allemagne » qui vient de paraître :

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Stockage final des déchets radioactifs : la chimie au service de la recherche nucléaire

La recherche de sites souterrains pour le stockage final des déchets radioactifs requiert l’étude des roches qui sauront contenir la radioactivité pendant des centaines de milliers d’années. Différents projets de recherche s’intéressent ainsi au développement de méthodes et d’outils d’analyse afin de déterminer les roches argileuses ou salines qui permettront de stopper durablement les rayonnements émis par les déchets entreposés.

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