L‘Institut Robert Koch (RKI) mène une étude nationale „Leben in Deutschland – Corona Monitoring“ (Vivre en Allemagne, surveillance du coronavirus) visant à déterminer le nombre de personnes infectées par le SRAS-Cov2, notamment asymptomatiquement, ainsi que les facteurs de risque. L‘institut allemand de recherche économique (Deutsches Institut für Wirtschaftsforschung ou DIW) se joint à cette étude pour évaluer les liens entre situation socio-économique et risque d‘infection. À cet effet, une collecte de données sur 34 000 adultes a débuté en août dernier et devrait se poursuivre jusqu‘à fin décembre.

En juillet 2020 l’OMS, avertie par de nombreux scientifiques, confirmait le risque d’une transmission aérienne du SARS-CoV-2. Selon l’étude Airborne transmission of SARS-CoV-2, publiée dans Science (https://science.sciencemag.org/content/370/6514/303.2)le 16 octobre dernier, la transmission par les aérosols représente une part plus importante des contaminations que la transmission par gouttelettes.
Ce document présente quelques initiatives de recherche allemandes étudiant l’efficacité des purificateurs HEPA ou proposant des systèmes de ventilation.

A la demande du ministère fédéral de la santé, les membres de la commission permanente sur la vaccination (Ständige Impfkommission ou STIKO), du Conseil d’éthique allemand et de l’Académie Léopoldine ont publié le 9 novembre un document commun proposant des critères de priorisation pour la vaccination contre le Covid-19. En effet, si les premiers vaccins pourraient être approuvés d’ici la fin de l’année, ils seront dans un premier temps en quantité très limitée. Il faudra donc définir des priorités, qui dépendront de critères médicaux et épidémiologiques, mais aussi éthiques et juridiques.