Diagnostiquer plus rapidement la septicémie

Les scientifiques, médecins et concepteurs du projet « FastDiagnosis » ont développé une technologie pour le diagnostic rapide et à faible coût de la septicémie.

La septicémie, ou infection du sang, se traduit par une réaction inflammatoire causée par la présence de germes pathogènes qui, lorsqu’ils sont trop nombreux ou que la réponse immunitaire est trop faible, passent dans le sang. Le système immunitaire peut alors attaquer non seulement les agents pathogènes, mais également les propres organes du patient. Il est alors souvent trop tard pour mettre en place un traitement. Le diagnostic rapide est ainsi primordial pour commencer une thérapie adaptée et sauver la vie des patients.

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Greffe réussie de cellules surrénales chez l’animal

Des chercheurs de l’Hôpital universitaire Carl Gustav Carus de Dresde (Saxe), en coopération avec le prix Nobel de médecine Andrew Shally (Ecole de médecine Miller de l’Université de Miami), ont développé un système artificiel de glande surrénale chez un modèle animal.

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Tumeurs de Wilms : de nouvelles découvertes

Les tumeurs de Wilms ou néphroblastomes sont un des types de tumeur les plus fréquents chez l’enfant. Elles apparaissent souvent avant l’âge de six ans et font partie des tumeurs dites « embryonnaires ». La particularité de la tumeur est de grossir rapidement et de former une masse parfois très volumineuse. Elle nécessite d’être diagnostiquée et traitée rapidement, ce qui permet une guérison dans 90% des cas.

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Un nouvel outil pour les thérapies géniques

Le transfert de gènes est une technique prometteuse pour traiter les maladies génétiques et les cancers. Il consiste à faire pénétrer des gènes dans les cellules d’un individu pour, dans le cadre de la thérapie génique, traiter une maladie, en remplaçant un gène défectueux ou en surexprimant une protéine qui aurait un effet thérapeutique.

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Un nouveau laboratoire de haute sécurité biologique à Berlin

Un nouveau bâtiment comprenant des laboratoires et des bureaux a été ouvert par l’Institut Robert Koch (RKI) [1] à Berlin. Le bâtiment central est un laboratoire de catégorie P4, ce qui correspond au niveau de sécurité biologique le plus élevé : une telle unité est réservée à l’étude des pathogènes les plus dangereux contre lesquels il n’existe ni traitement, ni mesures préventives (par exemple Ebola, Lassa, Congo-Crimée, Nipah, Marburg). Le RKI est le seul institut fédéral dans le domaine de la médecine humaine disposant d’un laboratoire P4.

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Un vaccin contre le cancer de l’oeil

Un nouveau vaccin devrait améliorer les chances de guérison des patients atteints d’une tumeur oculaire : les scientifiques de l’Université d’Erlangen (Bavière) ont développé un vaccin qui stimule la réponse immunitaire des patients. Une étude clinique devrait permettre d’évaluer l’efficacité de ce vaccin. Le projet est financé par la Ligue allemande contre le cancer (Deutsche Krebshilfe) à hauteur de 2,4 millions d’euros.

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Diagnostic médical à partir des propriétés mécaniques des cellules

Les chercheurs de l’Université technique de Dresde (TUD, Saxe) ont développé une nouvelle approche de caractérisation mécanique des cellules biologiques, qui pourrait être utilisée pour le diagnostic médical. Comme tous les matériaux, les cellules possèdent des propriétés mécaniques permettant de les caractériser. Par exemple, les cellules cancéreuses peuvent se déformer plus facilement que les cellules saines. Ces propriétés peuvent être mesurées sans préparation particulière, et sont donc très intéressantes pour le diagnostic médical. Cependant, il n’existait jusqu’à présent aucune méthode pour mesurer les propriétés mécaniques d’un grand nombre de cellules en peu de temps.

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Des progrès dans l’imagerie des tumeurs de la prostate et du cerveau

Le professeur Stefan Heckl de l’Hôpital universitaire de Tübingen (Bade-Wurtemberg) et son équipe ont réussi à mettre en évidence spécifiquement des cellules de tumeurs de la prostate et de glioblastome [1]. L’imagerie de tumeurs par produit de contraste ne permettait pas, jusqu’à présent, de colorer les cellules tumorales elles-mêmes, les produits de contraste ne pénétrant que dans l’espace intercellulaire.

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