Monde animal
La réduction des expérimentations animales réalisable grâce aux biomatériaux
Dans le cadre du projet Biomaterial Implant Monitoring Test (BiMoT), des chercheurs de l’Institut de médecine et sciences naturelles (NMI) de l’Université de Tübingen (Bade-Wurtemberg) développent un nouveau procédé aidant à la tenue d’études de biocompatibilité. Ce procédé permettra également de diminuer le nombre d’expérimentations sur les animaux. En effet, lors d’une stratégie globale d’évaluation de la biocompatibilité, il faut tenir compte non seulement des caractéristiques et des propriétés des matériaux, mais aussi de la tolérance des êtres vivants à ces matériaux [1].
Lire la suiteUn guide pour une meilleure gestion des sangliers : utilité et nécessité de couloirs de chasse dans le maïs
Le Ministère fédéral pour l’alimentation, l’agriculture et la protection des consommateurs (BMELV), le Syndicat des agriculteurs allemands (DBV) et l’Association allemande de chasse (DJV) ont publié le 4 avril 2012 la brochure intitulée « Gestion des sangliers dans le paysage agricole – problèmes et mesures ».
Lire la suiteSciences participatives : Mission printemps, lucanes cerf-volant
il y a un animal qui prend pour appartement les vieilles souches de chêne : le lucane cerf-volant. Pas pressé de grandir, sa larve grignote consciencieusement le bois. Ce n’est qu’au bout de trois ans, parfois six que le lucane quitte le bois mort pour changer de vie et devenir adulte ! Et là, il ne rigole plus ! Lors de leur métamorphose souterraine, les mâles se cuirassent, leurs mandibules se développent pour prendre l’aspect des bois du cerf. Ainsi équipés tels des chevaliers, ils sortent de terre et partent à la conquête de nouveaux horizons où ils vont parfois devoir se battre pour gagner le droit de se reproduire avec une belle femelle aux élytres luisants. Cette époque de combat héroïques ou de luttes épiques a justement lieu à la fin du printemps ! Voir un lucane mâle ou femelle revient donc à conclure que l’insecte est présent dans l’environnement.
Lire la suiteEoliennes en mer du Nord : mesures d’insonorisation pour la protection des marsouins
Les parcs éoliens allemands en cours de construction en mer du Nord se situent très loin des côtes, dans des zones où la mer atteint jusqu’à 40 mètres de profondeur. Selon le type d’assise des éoliennes, un ou plusieurs pieux de fondation en acier de plusieurs mètres de diamètre sont alors enfoncés dans le sous-sol du fond marin, jusqu’à 30 mètres de profondeur. Lors de ce processus, chaque impact dans le sous-sol produit une onde de pression se propageant dans l’eau. Celle-ci provoque un bruit sous-marin qui dépasse la limite de 160dB à une distance de 750 mètres prescrite par l’Office fédéral de l’environnement. En effet, ces bruits peuvent conduire à une destruction de l’appareil auditif des marsouins peuplant la région environnante, et ainsi à une perte d’orientation complète de ces derniers.
Lire la suiteLes baleines à bosse, source d’inspiration pour diminuer le décrochage dynamique des pales d’hélicoptère
Lorsqu’un hélicoptère se déplace, les pales du rotor sont successivement avançantes et reculantes par rapport à la progression de l’appareil, et sont soumises à des conditions aérodynamiques très variables au cours de leur rotation. En phase reculante, les pales sont soumises à un phénomène pénalisant : le décrochage dynamique. Conséquence : « La vitesse maximale à haute altitude des hélicoptères est fortement limitée, ainsi que leur manoeuvrabilité », explique Kai Richter, chercheur à l’Institut d’aérodynamique et de mécanique des fluides du Centre allemand de recherche aérospatiale (DLR) de Göttingen (Basse-Saxe).
Lire la suiteNouvelles recommandations du Conseil allemand pour la bioéconomie
Le BioOkonomieRat (BOR) [1], organe consultatif indépendant du gouvernement fédéral allemand sur les questions qui touchent à la bio-économie, vient de publier ses dernières recommandations. Dans son deuxième volet, le conseil d’expertise définit les thèmes de ce qui lui semble être les priorités de recherches que l’Allemagne devrait considérer dès à présent.
Lire la suiteDe nouvelles mesures d’émission de méthane par les vaches ont été enregistrées par l’Institut agricole de Bonn
Dans une étable du nord de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie (NRW), à Clèves, se pratiquent de curieuses expériences. Ce qui apparaît, au premier coup d’oeil, comme une étable à vaches, certes moderne, mais pour autant classique et banale, est en réalité un espace de recherche équipé de dispositifs de mesures sensoriels… C’est au plafond de la grange qu’il faut regarder pour apercevoir de minces tubes, reliés à quatre petites pompes, qui aspirent en dehors de l’étable l’air sentant l’urine et les excréments vers un bâtiment attenant. Toutes les 60 secondes, un appareil de mesure raccordé à un ordinateur enregistre les données.
Lire la suiteUn modèle d’intestin in vitro pour étudier les maladies intestinales sans expérimentation animale
Claus-Michael Lehr, Directeur du Département de transport de substances actives de l’Institut Helmholtz de recherche pharmaceutique de Sarre (HIPS) [2], et ses collègues Eva-Maria Collnot et Fransisca Leonard ont remporté le prix de la recherche pour la protection des animaux du Ministère fédéral de l’alimentation, de l’agriculture et de la protection des consommateurs (BMELV) « pour le soutien aux travaux de méthodologie ayant pour objectif la réduction et le remplacement des expériences sur les animaux. » [1]. Les trois lauréats se partagent ainsi 15.000 euros. Ils avaient déjà reçu le prix de recherche pour la protection des animaux du Land de Rhénanie-Palatinat en juin 2011.
Lire la suiteComment volent les mouches ?
Pour que le vol des mouches soit efficace, ces dernières sont obligées de battre très rapidement des ailes. Le bourdonnement familier et omniprésent de la mouche, qui s’apparente au bruit d’un petit avion, découle directement de ce phénomène. A titre d’exemple, la Drosophila melanogaster, encore appelée « mouche du vinaigre », déplace ses ailes à une fréquence de 200 Hertz, les muscles de ses ailes se contractant et se détendant près de 200 fois par seconde.
Lire la suiteRésultats d’une étude sur la migration du loup en Allemagne
Ni les routes ni les frontières ne peuvent arrêter la course des loups capables de se déplacer très vite est très loin. Voilà ce que révèlent les résultats d’une étude sur le comportement migratoire du loup en Allemagne présentée le 27 octobre 2011 par l’Office fédéral pour la protection de la nature (BfN) de Bonn (Rhénanie-du-Nord-Westphalie). Cette étude, une première en Europe Centrale, fournit des informations sur les performances migratoires considérables des loups et les différences individuelles de cette espèce indigène, de retour sur les terres germaniques. L’Allemagne pourrait-elle bientôt en être entièrement peuplée ?
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